Le sud-africain Henk Lategan a écopé d'une pénalité de temps pour avoir excédé la puissance du turbo autorisé sur une spéciale.
Un des représentants de l'équipe du Toyota #225 était convoqué devant les commissaires sportifs pour expliquer les faits de cette infraction au règlement.
Lategan pénalisé à cause du turbo
Le représentant, M. Fortin a expliqué que "ce faible overboost est dû au fait que lorsque les pilotes font un saut, ils gardent plein gaz sur l'accélérateur. Le problème de l'overboost pourrait être rectifié au Parc d'Assistance après une étape."
L'overboost a été confirmé par l'analyse des données : plus de 5 dépassement légers d'overboost (en réalité 6) ont été comptabilisés par le système, depuis la dernière remise à zéro dudit compteur. Et cela concerne tous les véhicules T1 équipés d'un moteur à essence turbocompressé (voir Annexe J Art. 285.5.1.1.c). Le moteur doit toujours respecter les valeurs des paramètres contenues dans le tableau de l'appendice VIII.
Les différentes valeurs excédant les paramètres de pression de turbo et analysées par l'enregistreur de données fourni par Magneti Marelli, indiquant qu'un overboost est monitoré comme suit :
- Soit plus de 5 légers overboost (plus de 30 mbars/s)
- Soit 1 gros overboost (plus de 100 mbars/s)
Le datalogger de la Toyota de Henk Lategan a enregistré un total de 6 overboost, en conséquence de quoi, le sud-africain reçoit une pénalité de 5 minutes sur son temps total de course. Auteur du deuxième chrono sur la troisième étape d'hier derrière Carlos Sainz, le sud-africain était assez loin au général.
Hier, c'est Nasser Al-Attiyah qui a écopé d'une disqualification avec sursis pour un datalogger débranché. Une certaine clémence des commissaires pour ce qu'ils considèrent comme une "circonstance exceptionnelle". Ce datalogger n'a permis d'enregistrer aucune donnée sur l'étape du pilote qatari, on ne peut donc pas savoir s'il a bénéficié... d'un overboost.