En 2007, Fernando Alonso vient de rejoindre McLaren après deux titres avec Renault. Mais l'entente n'est pas cordiale, que ce soit avec Ron Dennis ou Lewis Hamilton et le SpyGate pointe son nez.
L'année 2007 est une saison compliquée pour McLaren. Pourtant, sur le papier, au début de la saison, tout laisse entendre que l'équipe remportera les deux titres mondiaux, pilotes et constructeurs. Mais, au fil des Grands Prix, si en piste, les résultats sont présents, en coulisses, les esprits s'échauffent. L'entente entre Fernando Alonso et Ron Dennis se détériorent, Lewis Hamilton, protégé de McLaren, voit l'équipe se construire autour de lui et le SpyGate, impliquant Nigel Stepney et Mike Coughlan en premier lieu.
C'est alors que Fernando Alonso rencontre, dans une discrétion des plus totales, Christian Horner dans le motorhome de Red Bull lors du Grand Prix de Belgique. Ce n'était que le premier contact.
Une réunion secrète à Madrid
Au cours de l'automne 2007, une réunion secrète est organisée à Madrid entre une délégation de Red Bull et le manager de Fernando Alonso, Luis Garcia Abad. Helmut Marko se rappelle des détails demandés par le management du pilote espagnol, comprenant la partie financière mais aussi les apparitions publiques ou encore les libertés autour de son merchandising. L'accord de 2007 n'ira pas plus loin. Fernando Alonso est retourné chez Renault en 2008.
"J'ai eu une décision difficile à prendre après McLaren. J'avais reçu des offres de Red Bull, de Toyota, de Renault et j'ai finalement choisi Renault car ils étaient comme une famille pour moi à l'époque. Red Bull n’était pas encore compétitif en 2007 et Toyota avait également des difficultés'', expliquait-il.
Deux demandes pour 2019 ?
Selon Christian Horner, il a reçu deux demandes pour faire courir Fernando Alonso chez Red Bull en 2019. L'équipe Red Bull n'a pas fait d'offre concrète au pilote espagnol, comme le rappelle le directeur de l'équipe de Milton Keynes. Cependant, Flavio Briatore et Liberty Media ont demandé un volant pour Fernando Alonso, comme l'indique Christian Horner, qui préfère promouvoir la jeune génération du son Junior Team.
