A Jeddah, Hamilton attend une seule chose : "rentrer chez lui"

Le Grand Prix d'Arabie saoudite n'est pas de tout repos pour les pilotes de F1. Inquiets pour leur sécurité, ils ont dû se résoudre à continuer à piloter, et pour Lewis Hamilton, l'envie n'y est plus !

L'ambiance est morne dans le paddock de Jeddah, l'envie s'est évaporée chez certains pilotes après la journée du vendredi suite à l'attaque au missile du dépôt pétrolier d'Aramco à 12 km du circuit. Lewis Hamilton n'attend qu'une seule chose : "partir et pouvoir rentrer chez lui" !

Hamilton a déjà envie de rentrer chez lui

Le week-end a été cauchemardesque pour le septuple champion du monde, puisqu'il n'a même pas réussi à sortir de la session Q1 un jour après la réunion des pilotes qui a duré une bonne partie de la nuit au cours de laquelle il aurait appelé au boycott de la course.

"Je pense que le mot boycott n'est pas le bon mot parce que nous ne sommes pas ici pour être divisé dans deux clans. Nous sommes ici en tant que famille de la F1", a insisté Stefano Domenicali, PDG de la F1.

Interrogé sur son implication dans la tentative d'organiser un boycott, Hamilton a répondu samedi : "Je ne suis pas ici pour faire des commentaires à ce sujet. Nous travaillons ensemble en tant que groupe. Nous en avons discuté et avons pris une décision."

L'ancien pilote de F1 Ralf Schumacher a également pris une décision tard dans la journée de vendredi : faire ses bagages et rentrer chez lui. "Il y a tellement de choses en Arabie saoudite que je ne trouve pas justes" a déclaré l'ex-pilote de F1 et consultant pour la Sky Deutschland. "Je ne peux pas les soutenir, c'est pourquoi je suis parti", a ajouté Schumacher. "Mais c'est ma décision personnelle."

Quant à Hamilton, ses pensées de boycott se sont mêlées à son week-end de course compliqué, puisque son coéquipier George Russell s'est qualifié en 6e position, mais le septuple champion du monde a été éliminé dès la Q1.

"La voiture était instable et impossible à conduire", a déclaré Hamilton. "Les événements d'hier ne m'ont pas affecté, nous sommes juste allés dans la mauvaise direction avec les réglages. Mais nous devons trouver une solution." Il a ensuite déclaré au micro de CANAL+ : "J'ai hâte de partir et de rentrer chez moi."

Gaël Angleviel

Mon aventure avec les sports mécaniques commence au Monte-Carlo 1987. De rédacteur à auteur, l'écriture est le moteur de ma passion.

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