La F1 attire toujours autant les pays. Bernie Ecclestone a déclaré au journal britannique The Independant avoir écarté une offre du Vietnam.
Le Vietnam a failli avoir son Grand Prix. Un contrat de 10 ans était prêt à être signé mais Bernie Ecclestone ne l'a pas fait.
"On m’a offert la chance de rencontrer le président pour signer un accord pour un Grand Prix. L’accord aurait pu se faire et se signer en août. Tout était arrangé pour que cela se fasse, mais, au final, je n’ai pas signé l’accord parce que nous avons déjà pas mal de courses dans cette partie du monde. Je me suis dit que cela aurait fait un petit peu trop d’en avoir une en plus'', déclare l'ancien argentier de la F1.
Le contrat initialement prévu portait sur 10 saisons pour une somme avoisinant les 400 millions d'euros.
Mettre des Grands Prix qui ont une histoire avec la F1
Bernie Ecclestone s'est justifié sur son refus vis-à-vis du Vietnam. "Le Vietnam n’a aucune histoire en sport automobile. Alors je ne voulais pas mettre un autre Grand Prix dans une région où nous avons déjà de très bons promoteurs. Et j’ai déjà été critiqué pour avoir mis en place des courses à Bakou ou à Sotchi, qui n’avaient pas beaucoup d’historique non plus dans le sport auto'', explique-t-il au journal britannique.
Le Grand Prix de Bakou a été critiqué récemment par Greg Maffei, directeur général de Liberty Media Corporation. « Nous nous retrouvons avec des courses dans des endroits comme Bakou en Azerbaïdjan où ils nous ont payé beaucoup d’argent en frais d’hébergement. Mais ils ne font rien pour construire la marque à long terme et la santé de l’entreprise. Notre travail est de trouver des partenaires qui nous paient bien, mais nous aide aussi à construire le produit », déclarait ce dernier il y a quelques semaines.