La première mouture de l'agencement des courses de la saison suivante apparaît généralement au début de l'été. Mais pour le calendrier 2017, les dates n'apparaissent qu'aujourd'hui. C'est une sacrée logistique que d'organiser un championnat du Monde de 20 dates ou plus, dans les deux hémisphères et sur tous les continents. De quoi engendrer quelques migraines.
Pas de nouveau circuit dans le calendrier 2017
Les négociations avec les circuits de Monza et d'Imola, entre-autres, ont sans doute créé des retards dans la planification. Et comme le calendrier n'est qu'une première ébauche, il n'y a pas non plus de dates pour les essais hivernaux. Ce calendrier « off », qui a circulé entre les équipes lors du week-end de Spa Francorchamps, ne sera officialisé que le 28 septembre selon Auto Motor und Sport (AMuS).
Le calendrier 2017 contiendrait 21 dates à commencer par le Grand Prix de Melbourne le 26 mars. Il y a eu bon nombre de négociations avec de nouveaux circuits comme Las Vegas, Kyalami ou le circuit Paul Ricard. Mais, d'après AMuS, point de nouveauté pour cette nouvelle saison.
Un rythme infernal pour 2017
Le premier Grand Prix s'enchaînerait une semaine plus tard avec le Grand Prix de Chine. Une pause de deux semaines et c'est Bahreïn qui apparaît. Suivi de la Russie, l'Espagne et Monaco. Le Grand Prix le plus glamour du calendrier devrait rester aux même dates que cette année. Le Grand Prix d'Italie, malgré les tergiversations, serait bien maintenu à Monza pour la saison 2017 voire plus.
Autre maintient, les « paquets » de double course, les courses qui se suivent d'une semaine à l'autre. Au total, se serait 5 « coup double » que nous devrions avoir en 2017. Avec 21 courses et 4 semaines de pause estivale, il faut arriver à caser tous les circuits.
De nombreux circuits en difficulté
Cependant il y a une petite surprise concernant le Grand Prix d'Hockenheim. Les négociations seraient en effet bien avancées entre les promoteurs et Bernie Ecclestone. Cela permettrait le maintient du Grand Prix d'Allemagne sur ce circuit après plusieurs années d'alternance avec le Nürburgring et son annulation en 2015. Selon AMuS, Bernie Ecclestone prendrait lui-même partie en tant que promoteur de la course allemande.
D'autres circuits cependant sont à la limite et ne semblent pouvoir payer les frais s'élevant à plus de 20 millions de dollars. Car accueillir la F1 coûte cher, et les promoteurs ne peuvent augmenter les prix et les nombres de places si facilement. Ajouter à cela l'inflation, ils sont aux abois. Et les nouveaux pays ont vite compris qu'ils payaient bien plus que ce que la F1 rapporte.
Monza, Montréal, Interlagos, Sotchi, Silverstone ou même Singapour seraient également aux prises avec les frais élevés de la F1. De quoi peut-être ouvrir la porte à d'autres circuits en 2018, comme le Paul Ricard.