L'écurie Red Bull Racing est considérée comme l'une des top teams aux côtés de Mercedes et Ferrari. Ne pouvant jouer le titre mondial à la régulière, la saison 2018 sera la dernière collaboration avec Renault.

Basée à Milton Keynes, Aston Martin Red Bull Racing va devoir trouver un nouveau motoriste pour l'an prochain. En fait, les choix sont tellement restreints que c'est presque une évidence de s'allier à Honda.

Red Bull-Honda en 2019 ?

L'idylle McLaren-Honda a tourné au fiasco durant 3 saisons, lasse, l'écurie de Woking passa chez Renault pour 2018. C'est donc l'écurie sœur de Red Bull, la Scuderia Toro Rosso qui hérite des blocs nippons. C'en fait le troisième motoriste pour l'écurie de Faenza après Ferrari en 2016 et un bloc Renault en 2017.

Alors, Toro Rosso est chargé d'essuyer les plâtres pour Red Bull en vue de la saison 2019. Un peu à l'image de la saison 2008, où les châssis clients étaient autorisés, Toro Rosso fit une meilleure saison que Red Bull.
Depuis le retour officiel de Renault en compétition, Red Bull n'est plus considérée comme l'écurie d'usine. Une collaboration qui leur aura offert pourtant 8 titres mondiaux (4 pour Sebastian Vettel, 4 pour l'écurie), et l'intégralité de leur 55 victoires (5 badgées TAG Heuer).

Toro Rosso montre la voie

Avec l'excellent résultat du Grand Prix de Bahreïn et la 4ème place de Pierre Gasly, le moteur Honda devient crédible. Daniel Ricciardo concède que Honda pourrait être une option pour Red Bull en 2019. "Leurs performances les rend attrayants aux yeux de Red Bull" a déclaré le pilote australien.

"Pour l'instant, cela n'a rien à voir avec moi, car je ne suis pas sous contrat pour l'an prochain." Avant que le pilote ne continue "ces discussions sur les moteurs ne nous concernent pas, mais il pourrait y avoir du changement pour l'an prochain."

"C'est bien que Honda soit dans la bonne dynamique, ils se sont investis pour leur retour en Formule 1. Cela n'a pas marché avec McLaren, mais c'est cool que Toro Rosso s'en sorte bien."

Pour Red Bull, le week-end du Grand Prix de Bahreïn fut un cauchemar. Un accrochage pour Max Verstappen, un panne électrique pour Daniel Ricciardo, ce fut le double abandon. Une situation que n'avait plus connu l'écurie depuis 39 Grands Prix.