Alors que la saison 2021 se veut être la plus longue jamais disputée en F1 avec 23 Grands Prix programmés, la situation mondiale n'est pas en faveur d'un maintien de tous les événements. Néanmoins, quelques alternatives se dessinent pour y remédier.

Depuis la première version du calendrier 2021 annoncée, le Vietnam et la Chine sont passés rapidement à la trappe, l'Australie fut décalée en fin d'année. Alors que Bahreïn a accueilli les essais hivernaux et fait office d'ouverture de la saison, Imola et Portimão sont venus rapidement à la rescousse pour combler le calendrier.

Par la suite, c'est le Canada qui en a fait les frais, la Turquie fut annoncée en remplacement avant que cette dernière ne soit aussi déprogrammée. Le Grand Prix de France fut avancé d'une semaine, et l'Autriche accueillera à nouveaux deux Grands Prix. Récemment, c'est Singapour qui a été contraint d'annuler son édition 2021.

Des alternatives et des inquiétudes pour le calendrier F1

D'autres annulations sont également possibles plus tard dans la saison, les Grands Prix du Japon, du Mexique, du Brésil et de l'Australie étant particulièrement menacés. Cependant, le PDG de la F1, Stefano Domenicali, est déterminé à maintenir le nombre de courses à un niveau sans précédent de 23.

"La planification est encore plus difficile que l'année dernière", explique l'italien. "Les réglementations en matière de voyages et de quarantaine changent constamment".

Les chances de Suzuka d'accueillir le Grand Prix du Japon augmenteront fortement si les Jeux Olympiques ont lieu le mois prochain, mais un sondage montre que seule la moitié de la population croit que l'événement mondial à Tokyo aura lieu. Michael Schmidt (correspondant de Auto Motor und Sport) indique qu'en cas d'annulation, la Malaisie et peut-être la Chine sont les alternatives potentielles au Grand Prix du Japon.

"En raison des politiques strictes en Australie, et de la variante du virus P1 au Brésil, ces deux courses sont plus que dans le doute. Les solutions alternatives possibles seraient un deuxième Grand Prix des États-Unis, soit à Austin, soit avec un retour à Indianapolis", a déclaré Schmidt.

La venue de la F1 à Indianapolis n'est cependant pas la priorité cette année selon les affirmations récentes de Roger Penske, bien qu'à l'avenir le retour de la discipline soit l'un des objectifs du patron du circuit.

"Il pourrait également y avoir un deuxième Grand Prix à Bahreïn sur le tracé Outer Track, comme l'an passé, tandis que certaines personnes font même miroiter la possibilité de Losail au Qatar", a-t-il ajouté. "Il ne semble pas que la F1 revienne en Allemagne", poursuit Schmidt. "Le Nürburgring et Hockenheim ne mènent actuellement aucune discussion réelle sur une éventuelle course de remplacement."