Esteban Ocon a rallié l'arrivée en 7e position de ce Grand Prix du Qatar, au bout de l'effort et malgré quelques nausées, il ramène des points pour Alpine. La course fut plus compliquée pour Pierre Gasly.

Ce Grand Prix du Qatar aura été éprouvant pour l'ensemble des pilotes à cause du relais maximum de 18 tours autorisé par la FIA et Pirelli afin d'éviter une dégradation excessive sur les pneus. Ce faisant, les pilotes ont donc enchaîné de plus courts relais mais à un rythme beaucoup plus soutenu, 57 tours de qualification en somme. Et la plupart des pilotes étaient proches du malaise, les pilotes Alpine n'ont pas été épargnés.

Des points pour Ocon au Qatar

Esteban Ocon a réalisé un super départ au Grand Prix du Qatar pour se hisser à la 5e place, mais les deux McLaren l'ont doublé lors des phases des arrêts aux stands, d'autant que les changements de roues ont été perfectibles dans le clan français. Pierre Gasly, lui, aurait pu éventuellement accrocher les points, mais a été doublement pénalisé pour des limites de piste, ce qui le renvoie 12e au drapeau à damier.

Esteban Ocon

Je ne me sentais pas bien au tour 15, j'ai eu des nausées, et j'ai commence à vomir pendant un tour ou deux. J’ai pu me reprendre et me concentrer sur ma mission. Nous avons réalisé de bons dépassements et nous avons marqué six unités précieuses pour l’écurie. Il est désormais temps de se reposer et de récupérer avant de se préparer à trois courses consécutives sur le continent américain, où nous chercherons à prolonger notre élan dès Austin.

Pierre Gasly

Le potentiel pour marquer des points était là, donc je suis bien sûr déçu du déroulement de la course. Ce n’était pas un bon dimanche et les limites de piste se sont jouées sur quelques centimètres. C’est frustrant, car nous avions assurément le rythme pour apporter de gros points à l’équipe. Nous avons également eu un petit problème de gestion d’énergie me faisant perdre un peu de rythme pendant la course. J’ai probablement essayé de prendre trop de risques pour surcompenser cela et c’était trop...