Alors que les Accords Concorde arrivent à leur terme en fin de saison, certains sont prêts à signer tandis que d'autres poussent pour un report.
Les Accords Concorde régissent notamment la partie financière de la F1, avec l'attribution des primes en fin de saison en fonction du bénéfice sous-jacent et distribuées l'année suivante. Ils prennent fin le 31 décembre 2020. Les dirigeants de la F1 ont annoncé pendant la crise du Coronavirus que les négociations étaient en veilleuse.
Cependant, deux équipes ont annoncé leur envie de signer les nouveaux Accords Concorde. Les deux équipes sont Ferrari, équipe avantagée par les précédents Accords avec un droit de véto et un paiement spécial, et McLaren, deuxième équipe la plus ancienne du plateau, qui dispose aussi d'un traitement de faveur financier.
"En ce qui concerne Ferrari, nous sommes prêts à les signer. Nous aimerions les signer même très bientôt. Il est important de regarder vers l'avenir avec clarté. Certains sont donc prêts à signer. Je pense que nous sommes aussi heureux, car nous savons que la F1 a compris l’importance du rôle de Ferrari en F1. C'était pour nous la clé et nous en sommes donc satisfaits'', déclarait ce week-end Mattia Binotto.
"McLaren Racing est pleinement engagé en F1 et nous sommes prêts à signer ce nouvel accord sous peu'', ajoute Zak Brown.
Mercedes veut un report d'un an
Mais cette situation n'est pas la même pour d'autres. Toto Wolff, à la tête de l'équipe Mercedes, demande un report d'une saison des actuels Accords Concorde. Mais cette situation offre également un avantage financier à l'équipe Championne du Monde depuis 2014 et le début de l'ère du V6 turbo. Selon Autoweek, l'équipe allemande pourrait avoir un bonus pour cette continuité dans les titres.
L'équipe Championne du Monde peut compter sur le soutien de son client, à savoir l'équipe Racing Point.
"Je ne pense pas que nous soyons si loin d'avoir quelque chose que nous pouvons tous signer. Il y a encore quelques points de discussion qui, je pense, se produiront à court terme'', explique Otmar Szafnauer.