Alors que l'incertitude plane sur l'avenir de Renault F1, si toutefois le Losange venait à jeter l'éponge, on imagine bien que quelques milliardaires seraient prêts à faire une offre, l'un d'entre eux tente depuis quelques temps d'arriver en F1.
Alors que le Groupe Renault doit présenter prochainement son plan pour faire face aux difficultés liées à la crise du Covid-19, on saura si le programme F1 est conservé ou non. Du côté de la communication de Cyril Abiteboul, on martèle que le constructeur est engagé sur le long terme.
Renault, sous pavillon russe ?
Dmitry Mazepin n'est pas un nouveau dans les paddocks, son fils (Nikita) arpente les formules de promotion et l'antichambre de la F1, la FIA F2. Mais le père, à l'image d'un Lawrence Stroll, essaie de prendre possession d'une écurie de F1 existante. On l'a lié au rachat de Force India... finalement remporté par le consortium mené par Lawrence Stroll. Il s'est ensuite fait connaître auprès de Williams pour faire une offre, alors que le cas délicat et les ambitions futures du Haas F1 Team doivent retenir également son attention.
Mais depuis le début de cette année 2020 et la grave crise que traversent tous les secteurs économiques (y compris les sports mécaniques) doit soulever un nouvel intérêt envers le Renault F1 Team. La Gazetta dello Sport pointe du doigt, une nouvelle fois, Dmitry Mazepin qui pourrait effectivement s'intéresser de près au cas de Renault. Évidemment, si l'opération se fait, la monnaie d'échange sera d'y placer son fils (quand il sera éligible à la Super Licence FIA).
Sur un plan marketing, la F1 offre une mise en avant du constructeur au losange qui n'est pas négligeable, les résultats probants manquent au directoire pour assurer une pleine sérénité. Si Renault F1 ou une autre équipe venait à renoncer, nul doute qu'un milliardaire (Mazepin ou un autre) reprendrait le flambeau rapidement (un repreneur et un budget solide n'est pas forcément un gage de réussite dans une nouvelle équipe).