Catégories: Formule 1

La F1 range les grid girls au placard

La présence des grid girls dans les sports mécaniques est fortement critiquée depuis plusieurs années maintenant. Le WEC a déjà pris la décision de ne plus recourir à cet artifice promotionnel. Et les regards se tournaient vers la F1 pour en faire de même.

De nombreuses voix s'étaient élevées contre la présence des grid girls sur les grilles de Formule 1. Et la question a dépassée l'auto pour être aussi débattue en MotoGP. Mettre en avant la femme de manière positive est le principal argument pour renoncer à ce qui n'est qu'un moyen de promotionner une marque.

L’apparition des grid girls commence à la fin des années 60. Selon le site CNN, leur mission est « d’afficher les numéros sur la grille, applaudir les pilotes sur le podium, faire des apparitions dans les suites VIP et participer aux séances photo avec les fans ». En 2015, à Monaco, Michel Boeri, président de l’Automobile Club de Monaco, décide de remplacer les filles par des hommes. Sebastian Vettel s’était amusé de ce choix.

Plus de grid girls en F1 !

Et les nouveaux patrons de la F1 ont donc tranché. Il n'y aura plus de grid girls sur les grilles de la F1 et de toutes les courses de support du même week-end (FIA F2, GP3 et Porsche SuperCup). La décision prend effet immédiatement. Les hôtesses porteuses des numéros ne seront donc plus présentes dès Melbourne, le 25 mars 2018.

« Au cours de la dernière année, nous avons examiné un certain nombre de domaines que nous jugions nécessaires de mettre à jour afin d'être plus en phase avec notre vision pour ce grand sport » a déclaré Sean Bratches, directeur général des opérations commerciales à Formule 1.

« Bien que la pratique consistant à employer des filles soit un élément essentiel des Grands Prix de Formule 1 depuis des décennies, nous pensons que cette coutume ne correspond pas aux valeurs de notre marque et est clairement en contradiction avec les normes sociétales modernes. Nous ne croyons pas que la pratique soit appropriée ou pertinente pour la Formule 1 et ses fans, anciens et nouveaux, à travers le monde ».

Dorothée Julien

Passionnée par la F1 depuis ma plus tendre enfance (merci papa), j'ai commencé par écrire sur la F1 depuis quelques années, sans prétention aucune. J'ai depuis ouvert mon éventail à d'autres disciplines monoplace. Défenderesse des causes perdues, avocate du diable et féministe, il faut éviter de me lancer sur le sujet des femmes dans le sport auto. Actu, ou articles de fond, tout peut passer sous ma plume, à l'exception de l'analyse technique, ma bête noire, mon croque-mitaine.

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