Alors que Liberty Media a présenté son projet pour 2021, un point ne devrait pas changer : le traitement accordé à Ferrari.
Alors que Liberty Media travaille sur l'avenir de la F1, avec la proposition d'un plan en cinq points, un sujet épineux ne devrait pas changer. Ainsi, le nouveau plan prévoit de "nouveaux critères de distribution des revenus plus équilibrés, basés sur la méritocratie de la performance actuelle et récompenser le succès des équipes et du détenteur des droits commerciaux''.
Seulement, Ferrari devrait conserver son statut de privilégié, si on en croit RaceFans. Une source proche des discussions laisse entendre ceci au média britannique.
Une contribution revue à la baisse
A ce jour, Ferrari est la seule équipe à avoir une prime d'ancienneté. celle-ci s'élève entre 80 et 100 millions de dollars chaque année. Cette contribution va passer à 40 millions de dollars. A cela s'ajoute la prime que promet Liberty Media aux motoristes. Elle devrait s'élever à 10 millions de dollars selon RaceFans.
Aussi, Ferrari disposait, avant le rachat par Liberty Media, de 0,25% de la F1. La Scuderia a reçu, pour sa participation dans Delta Topco, l'équivalent de 10,8 millions d’euros. Cette somme comprend 2,57 millions d’euros en dividendes, 145 000 actions de Liberty Media et 0,87 million d’euros en obligations échangeables.
Enfin, il reste un dernier point sensible. L'équipe Ferrari pourra-t-elle conserver son droit de véto ? C'est un sujet sensible actuellement. « Cela fait des décennies que Ferrari a ce droit de veto. Quand nous allons discuter du renouvellement des accords, cela fait partie des choses qui seront discutées », déclarait Jean Todt. Pour le moment, ce droit exceptionnel remontant aux années 80 n'a pas été mentionné. Mais le nouveau propriétaire de la F1 semble vouloir mettre de "l'eau dans son vin'' pour conserver Ferrari.