Le Grand Prix de France Historique se déroulait ce week-end sur le Circuit Paul Ricard. Et c'est une fréquentation record où les amateurs des F1 d'antan et de belles mécaniques ont fait le déplacement !

Cette nouvelle édition du KENNOL Grand Prix de France Historique a battu son record de fréquentation grâce à un plateau impressionnant de monoplaces. On y a aussi vu une course d'endurance de GT et Prototypes.

Une fréquentation record pour le GP de France Historique

Alors que le Circuit Paul Ricard et l'organisateur du GIP ont perdu le Grand Prix de France F1 à l'issue de la dernière édition en 2022, les amateurs de monoplaces anciennes peuvent encore assouvir leur passion avec le Grand Prix de France Historique. Ce week-end, sur le circuit Varois, ils étaient 52 000 fans à s'être rendus pour cette célébration à l'histoire de la monoplace depuis les années 70 jusqu'à 2000.

Et malgré un week-end de Pâques, ils étaient nombreux à fouler le paddock de ce Grand Prix de France Historique, alors même que les grandes institutions comme la FIA et la FOM, reprochent un peu à la France (et son gouvernement) de ne pas aider à l'avènement des sports internationaux (comme la F1) à se produire dans l'Hexagone, comme nous le confiait Stéphane Clair ce week-end.

Et pourtant, ces 52 000 fans présents sur les trois jours, tout comme les 20 000 spectateurs attendus dans le Gers pour les traditionnelles Coupes de Pâques sur le Circuit Paul Armagnac à Nogaro, prouvent l'engouement du public français pour les sports mécaniques.

Aux côtés des F1 des années 70 à 2000, des F2, F3 et autres Formule Ford, le public a pu voir une course d'endurance de 6 heures du V de V Sports réservée aux GT, Tourisme et Sport Protos de 1947 à 1990. L’occasion de revoir en piste Jean Alesi qui partageait le volant d’une Lotus Elan avec Philippe Gache, Stéphane et Jean-Pierre Richelmi.

Le public a pu aller à la rencontre des pilotes qui on fait la légende du sport automobile français : Jean Alesi, René Arnoux, Franck Montagny, Yannick Dalmas, Eric Hélary, Soheil Ayari, Jean-Pierre Jarier ou encore Tristan Gommendy. Au plus proche des spectateurs, Peter Mann a fait rugir sa Ferrari F2008, engagée par la Scuderia Ferrari dans le championnat du monde de Formule 1 en 2008 pour Kimi Räikkönen et Felipe Massa.

« Ces trois jours de fête prouvent qu’il y a un véritable engouement pour les sports mécaniques et un amour pour ce circuit de Formule 1 » confie Stéphane Clair, directeur général du Circuit Paul Ricard. « C’est un immense bonheur de voir cette passion partagée : des pilotes et des collectionneurs se mélangent aux spectateurs. Le rendez-vous est déjà donné l’an prochain pour le week-end de Pâques, avec encore plus de voitures mythiques et des champions de F1 internationaux. Et comme certains l’ont souhaité, notre Président Jean Alesi, pourrait reprendre le volant de sa Ferrari F1 lors de la prochaine édition. »