Le mois dernier, Günther Steiner s'est attiré les foudres des pilotes américains après ses déclarations. Gene Haas tient à clarifier la situation.
« Ce n’est pas en tête de liste. C’est en haut de notre liste s’il y en a un bon, évidemment, nous en voulons un. Avoir un pilote américain qui ne peut peut-être pas participer à un certain niveau n’est peut-être pas bon pour le sport. [Signer un pilote américain] serait une ambition, mais à l’heure actuelle, il n’y a personne de prêt pour la F1 aux Etats-Unis à mon avis », déclarait le directeur de l'équipe Haas à Autosport.
Les propos polémiques de Günther Steiner ont suscité une vive réaction des pilotes américains. Graham Rahal, Conor Daly ou encore Alexander Rossi, dernier pilote américain à avoir couru en F1, ont répondu à cette "provocation''.
Gene Haas répond
Dans une interview publiée sur le site de l'équipe Haas, le fondateur de l'équipe s'explique sur cette polémique.
"Il a répondu en disant que cela ne figurait pas en tête de notre liste de priorités et les choses ont pris un certain nombre de directions différentes. Les personnes ont formulé alors beaucoup d'hypothèses'', déclare-t-il.
Gene Haas explique pourquoi ce n'est pas une bonne chose pour l'équipe américaine d'avoir un pilote national.
"Le fait est que nous sommes encore en train d'apprendre en F1, et amener un pilote qui a besoin d'apprendre la F1 n'est probablement pas la meilleure chose pour nous ou pour lui. J'ai eu l'impression que l'année dernière, nos pilotes étaient meilleurs que nos voitures. Nous devons donc nous améliorer. Mais nous savons où nous devons nous améliorer grâce en grande partie à l'expérience de nos pilotes'', ajoute-t-il.
Enfin, Gene Haas donne son avis sur les pilotes américains.
"Il y a des pilotes américains compétents qui peuvent courir en F1. Mais nous ne sommes pas encore prêts pour cela. Avec le nombre limité d'essais pour les équipes, il serait difficile pour quelqu'un qui n'a pas déjà participé à un programme de développement. Je pense que c'est ce que Günther essayait de faire'', conclut-il.