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La seconde épreuve du calendrier se déroule sur le tracé du Sepang F1 Circuit près de Kuala Lumpur, en Malaisie. Sorti de terre d'une plantation de 260 hectares d'une palmeraie, la piste est longue de 5 543m composée de 15 virages et 8 lignes droites.
 
Le bitume est d'un composé spécifique lisse est peu abrasif. La météo est ponctuée d'un climat tropical, chaud et humide, et à cette époque-là, la mousson règne sur les terres malaisiennes !
Cela se traduit par des pluies diluviennes, soudaines et abondantes.
Le circuit étant vallonné, il est le juge de paix pour les pilotes les plus téméraires. Comme l'an passé, il pourrait subsister un arbitre de choix : La fiabilité des nouveaux composants embarqués, notamment l'électronique, malmené par la chaleur. De plus le moteur à combustion interne verra sa puissance diminué du fait de la pression exercée par le taux d'humidité.
Les deux longues lignes droites de plus d'un kilomètre mettront à rude épreuve les turbos qui seront à pleine charge pendant près de 10 secondes. En revanche, les nombreux virages permettront de recharge le MGU-K (qui récupère l'énergie lors des phases de freinage).
La piste étant une des plus larges de la saison, elle n'en permet pas moins qu'une seule trajectoire. Certains pensent encore que l'entonnoir du premier virage autorise des excentricités, mais l'escalier présent à l'intérieur du second virage est rédhibitoire.
Seul Vettel y tangua sa Red Bull en 2013 lors d'un départ sous la pluie, et singeant une roublardise en ne remettant pas les gaz immédiatement…et se faisant percuter par Alonso, qui ira perdre, seul, son aileron un tour plus tard.
En cas de fortes précipitations, le couple dégagé par le groupe motopropulseur et son Turbo sera une composante à gérer influençant sur la perte d'adhérence.
Rappelons une nouvelle fois, que le spectacle attendu par le public ne consiste qu'à une succession de dépassements, par les Formule 1, un cas de figure assez rare, tant ce concept-là n'est pas l'essence de la discipline.
Si ces derniers se réjouiraient qu'il pleuve des hallebardes, il est de bon aloi (et de circonstance…) que la sécurité prime sur leurs états d'âme ! Si les hélicoptères sont cloués au sol pour causes de mauvaises conditions de vol, dans ce cas-là, les monoplaces se doivent de rester au garage.
Une situation formidablement bien gérée par Webber, le président de l'association des pilotes (le GPDA) en 2009, lorsqu'ils prirent (FIA/GPDA) la décision d'interrompre la course après quelques 31 boucles couvertes et 55 minutes de course. Certains applaudirent la prudence, quand d'autres fulminaient sous le casque.
Ici, nous verrons le retour d'Alonso depuis son forfait à Melbourne suite à son accident survenu lors des essais libres de présaison. Il était remplacé par Magnussen, le troisième pilote chez McLaren. Dans le clan Williams, le Finlandais Bottas, souffrant du dos et également forfait pour la course de Melbourne, sera bien présent pour tout le week-end malaisien.
Les horaires du Grand Prix :
Vendredi :
Essais Libres 1 à 03h00 heure française (10h00 heure locale)
Essais Libres 2 à 07h00 heure française (14h00 heure locale)
Samedi :
Essais Libres 3 à 06h00 heure française (13h00 heure locale)
Qualifications à 10h00 heure française (17h00 heure locale)
Dimanche :
Course à 09h00 heure française (15h00 heure locale)*
*En France nous changeons d'heure ce week-end, attention à bien avancer vos montres d'une heure (les appareils connectés, ainsi que les ordinateurs le feront automatiquement).
(Gaël Angleviel)