L'ultime course de la saison est le Grand Prix d'Abu Dhabi, comme il est de coutume depuis son entrée au calendrier (exception faite de 2011 à 2013). Le circuit Yas Marina se veut être le premier Grand Prix du Crépuscule avec un feu d'artifice en guise de drapeau à damier.
Jeudi : 15h00
Conférence des pilotes :
Partie 1 :
Fernando Alonso (McLaren)
Lewis Hamilton (Mercedes)
Lando Norris (McLaren 2019)
George Russell (Williams 2019)
Partie 2 :
Esteban Ocon (Racing Point)
Kimi Räikkönen (Ferrari)
Max Verstappen (Red Bull)
Sebastian Vettel (Ferrari)
Vendredi : 15h00
Conférence des Teams Managers :
Cyril Abiteboul (Renault)
Maurizio Arrivabene (Ferrari)
Christian Horner (Red Bull)
Otmar Szafnauer (Racing Point)
Toto Wolff (Mercedes)
Essais Libres 1 : 13h00 / 10h00 heure française
Essais Libres 2 : 17h00 / 14h00 heure française
Samedi :
Essais Libres 3 : 14h00 / 11h00 heure française
Qualifications : 17h00 / 14h00 heure française
Dimanche :
Course : 17h10 / 14h10 heure française
Le tracé de Yas Marina à Abou Dabi (en français dans le texte) est la seule course qui présente la particularité de débuter en plein jour, de connaître le crépuscule pour se terminer enfin sous les projecteurs à la nuit tombée.
Un spectacle télégénique, dont le tracé s’articule autour de phases d’accélérations et de freinages, ponctué de deux longues lignes droites qui seront les zones de DRS, arbitrées par une chicane. D’ailleurs, elles sont le théâtre chaque édition du même running-gag du pilote doublé dans la première zone DRS, avant que ce dernier puisse défendre son bien perdu dans la seconde ligne droite sous DRS. Si quelques titres de Champions du Monde se sont décidés lors de cet ultime Grand Prix, ce ne sera pas le cas cette saison.
Le tracé de Yas Marina a la particularité d’avoir un sens anti-horaire (comme le précédent au Brésil), d’une longueur totale de 5 554m, il est formé de 21 virages aux allures quasi-similaires, tant le tour de la marina se fait tel un tourniquet ponctué de phases d’accélérations et de freinages.
Ni la sortie de la voie des stands sous un tunnel, ni l’hôtel enjambant la piste ou encore le dernier secteur baigné de Yachts ne sauraient lui donner plus d’enjeux de pilotage. Assimilé telle une piste de karting, il y a tout de même trois secteurs bien distincts.
Le premier est déjà crucial pour le temps au tour avec les virages 2 et 3 où se démarquent la pointe de vitesse et l’agilité des monoplaces. Le second secteur se compose de deux chicanes et deux longues lignes droites, c’est le principal contraste avec le reste du tracé. Le défi technique est dans le réglage des monoplaces, ponctué par la nuit tombante pendant la course qui occasionne une chute de près de 15°C du tarmac. L’ultime secteur est de loin le plus plus technique et périlleux, composé de onze virages, il y est primordial d’inscrire toutes les bonnes trajectoires !
Les anecdotes du tracé Aboudabien :
Comme d'habitude à Abu Dhabi, les conditions seront très clémentes, avec du soleil, éventuellement des nuages partiels, et des vents modérés chaque jour, ainsi que des températures maximales de 29 et 32°C. Pirelli y amène donc son jeu de pneus les plus tendres à savoir les SuperSoft (rouge), UltraSoft (violet) et HyperSoft (rose).
Les deux zones de DRS se situent dans les deux lignes droites, il y a également deux lignes de détection. La première se situe 40m avant le virage 7 pour une mise en activation 270m après ce même virage. La seconde détection située après la chicane, soit 50m après le virage 9 et une mise en pratique 165m après le virage 9.
Le brésilien Felipe Giaffone sera le commissaire-pilote pour ce Grand Prix d'Abu Dhabi. Après une carrière réussie en karting, il passe à la monoplace en Formula Atlantic et devient rookie de l'année en 1995. Il passe à l'Indy Lights à partir de 2000 et débute en IndyCar la saison suivante. Il sera à nouveau désigné le rookie de l'année. Avec une victoire au Kentucky Speedway en 2002 et 4 autres podiums, il signera sa meilleure saison. Il prendra part à 6 départ aux 500 Miles d'Indianapolis en terminant 3e en 2002. A la télé depuis 2009, il occupe un rôle au sein de la FIA et préside l'association brésilienne des pilotes.
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