Le Grand Prix d'Azerbaïdjan est le dernier de la tournée européenne de la F1, Charles Leclerc y a décroché la 26e pole position de sa carrière.

On entre dans le sprint final du championnat, Verstappen va surveiller le retour des McLaren, notamment Lando Norris. Au-delà de ce duel à distance, le paddock F1 continue de fourmiller de rumeurs en tous genre.

Azerbaïdjan, les échos du paddock

Haas devrait bien rappeler Magnussen pour Singapour

Kevin Magnussen a écopé d'une course de suspension pour Bakou, c'est Oliver Bearman, la nouvelle recrue de Haas pour 2025 qui le remplace. Aussi, il était tentant de croire que ce dernier pouvait terminer la saison chez Haas, mais Ayao Komatsu, le Team Principal de l'écurie américain l'a démenti. "C'est une bonne opportunité pour Oliver, mais également pour nous" déclarait-il dans le paddock de Bakou. "Non, il n'y a pas eu de vraies réflexions à mettre Ollie dans la voiture pour le reste de la saison", a-t-il poursuivi. "Eh bien, je mentirais si je disais qu'il n'y a eu aucune considération, mais ce n'était pas une réflexion sérieuse", a-t-il ajouté.

Plus aucune apparition pour Newey chez Red Bull ?

Alors qu'il vient d'officialiser son avenir chez Aston Martin dès le 1er mars 2025, Adrian Newey pourrait ne plus apparaître sous les couleurs de Red Bull. "Peut-être que ce sera une erreur s'ils construisent une fusée et que Lance Stroll remporte le championnat du monde en 2026," a plaisanté le patron de l'équipe, Christian Horner. "Nous serons tristes de le voir partir l'année prochaine," ajoute-t-il.

Néanmoins, ce qui a agacé Christian Horner c'est la façon dont cela a été annoncé et célébré via une conférence et la présence d'Adrian Newey alors qu'il reste encore sous contrat avec Red Bull. Quant la venue de Lewis Hamilton chez Ferrari pour 2025 a été officialisé, le Britannique ne s'est pas rendu à Maranello. "C'était évidemment une annonce importante pour Aston," a déclaré Horner. "Adrian a toujours eu tendance à faire les choses à sa manière. De toute évidence, c'était un grand moment pour cette équipe. Ils ont choisi de le célébrer, peut-être un peu prématurément, avant qu'il n'ait terminé son contrat avec Red Bull Racing."

L'IndyCar, un Plan B pour Bottas ?

Valtteri Bottas fait de la F1 sa priorité, mais ce n'est peut-être pas celle de ses employeurs. Le Finlandais tentera de trouver une alternative pour continuer sa carrière, sera-t-il convoité par une écurie d'IndyCar Series ? Pour l'instant, il se fit confiant de conserver son baquet pour 2025, même à 99 %. Son compatriote, Mika Salo, sait que Bottas est une pilote d'expérience, ce qui pourrait convaincre le futur patron de l'écurie Audi. "Nous évaluons toutes les options pour voir quel est le meilleur équilibre entre l'expérience à court terme et le potentiel à moyen et long terme, peut-être un jeune talent," a expliqué Alessandro Alunni Brav. "Il y a des candidats potentiels des deux côtés."

"Valtteri est un pilote solide pour notre équipe," a ajouté Bravi. "Nous le connaissons très bien et, bien sûr, il est en tête de notre liste. Mais il y a d'autres opportunités." Valtteri Bottas a admis que si la dernière place sur la grille de 2025 lui échappait, il privilégierait l'Indycar comme son "plan B". "Ce qui est certain, c'est que je veux continuer à courir, comme je l'ai fait toute ma vie," a-t-il déclaré. "Le plan B serait l'Indycar. Essayer de remporter le championnat là-bas pendant quelques années. Mais ce n'est pas le scénario auquel je pense actuellement."

Pas de grosses évolutions Red Bull avant Austin

Red Bull ne va pas rester les bras croisés en attendant que McLaren les domine à chaque grand prix, d'ailleurs, une nouvelle extrémité du fond plat en forme de quille de bateau était présente à Bakou. Mais ce ne sont pas les grosses évolutions attendues qui ne seront pas installées avant Austin. "En ce moment, il s'agit de trouver des solutions aux problèmes," a déclaré Max Verstappen, faisant référence aux récents problèmes de maniabilité de la voiture, qui sont devenus chroniques.

"Bien que je sache que cela ne se résoudra pas en une ou deux semaines. Tout dépend de la manière dont les choses se passent ici et à Singapour, et de la rapidité avec laquelle nous pourrons réagir si nous trouvons quelque chose," a déclaré Verstappen jeudi. "À moins d'un miracle, nous ne nous attendons à aucune amélioration sur les deux prochains circuits à Bakou et Singapour, car ces deux pistes ont des caractéristiques exceptionnelles," conclut Helmut Marko à Auto Bild.

Norris refuse d'être le favori sur chaque circuit

Petite contre-performance pour Norris en qualifications, Piastri sauve les meubles en première ligne, mais la McLaren était 3 dixièmes derrière la Ferrari de Leclerc. "Les gens pensent que nous sommes rapides sur tous les circuits maintenant," a déclaré Lando Norris. "Ce n'est pas le cas. Nous avons encore beaucoup de travail à faire. Mercedes, Ferrari et Red Bull sont tous à un niveau similaire, et nous sommes trois à quatre dixièmes derrière," a-t-il ajouté.

Les plus avisés du paddock se demandent également si la décision de McLaren de favoriser clairement Norris par rapport à son coéquipier Oscar Piastri pour le titre des pilotes n'est tout simplement pas arrivée trop tard. "Ils auraient dû s'en occuper plus tôt," a déclaré Tom Coronel. "Ils ont déjà laissé filer tellement de points. Ils essaient maintenant de mettre la pression sur Max en donnant la préférence à Norris plutôt qu'à Piastri, mais c'est trop tard. Max ne peut plus être rattrapé maintenant."

Les employés Alpine ont manifesté au siège de Renault

Après la mise en grève (sans entraver les activités en piste) des employés de Viry-Châtillon à Monza, depuis les employés ont obtenu le soutien du principal syndicat français, la CGT, et une nouvelle série de manifestations est désormais prévue. Selon RMC Sport, une manifestation impliquant 100 employés a eu lieu jeudi au siège mondial de Renault à Boulogne-Billancourt. Le journal Ouest France a indiqué qu'un autre groupe d'environ 40 employés moteurs F1 a manifesté le même jour sur le circuit légendaire du Mans.

"Nous ne sommes pas dans une impasse", a insisté Clément Gamberoni, le porte-parole des employés mécontents d'Alpine. "Nous voulons simplement que M. de Meo ait tous les arguments avant de prendre sa décision. Même si nous savons que, à ce niveau, la décision pourrait déjà être prise." C'est un coup de poignard dans le dos, a déclaré la représentante syndicale Karine Dubreucq. "Nous avons réussi à développer un moteur en 18 mois et demandons à M. de Meo de reconsidérer son projet et de donner une chance à ce moteur."

Le GP de Belgique avec moins de soutien gouvernemental

Les organisateurs du Grand Prix de Belgique estiment qu'ils sont en train de « faire des progrès » pour maintenir leur course sur le légendaire circuit de Spa-Francorchamps. À la fin de l'année dernière, les propriétaires du sport ont accordé une simple prolongation d'un an au contrat de course précédent, ce qui signifie que 2025 est actuellement prévu comme étant le dernier Grand Prix de Belgique. On pense que le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a l'intention de regrouper certaines des manches européennes pour libérer de l'espace sur le calendrier annuel et permettre à des événements comme Spa de bénéficier de coûts réduits car ils n'accueilleraient une course que tous les deux ans.

Selon la chaîne belge RTBF, le gouvernement régional wallon attribue aux promoteurs de Spa entre 3 et 8 millions d'euros par an. Mais Pierre-Yves Jeholet, le ministre wallon de l'Économie, insiste sur le fait qu'à partir de 2029, l'intervention publique diminuera. "Nous devons être capables de développer une activité sans faire appel au « M. Cash » de la région wallonne", a-t-il déclaré. Le ministre Jeholet a déclaré au Brussels Times cette semaine qu'il est personnellement impliqué dans les négociations en cours pour 2026 et au-delà avec la Formule 1. "Nous faisons des progrès", a-t-il révélé, "mais pas à n'importe quel prix. Les négociations se poursuivent."