La F1 est de retour après sa trêve estivale et c'est la Belgique avec le circuit de Spa-Francorchamps qui est en charge de rompre cette pause dans le calendrier effréné de la discipline. Le tracé Spadois s'est offert un petit lifting pendant l'hiver.
C'est l'un des joyaux du calendrier de la F1, le circuit de Spa-Francorchamps fait la part belle aux dépassements, aux courses imprévues, à de belles photos, à une météo capricieuse, à l'engouement des passionnés toujours plus nombreux, Spa c'est l'âme de la F1.
Vendredi
EL1 : 14h00 - 15h00
EL2: 17h00 - 18h00
Samedi
EL3 : 13h00 - 14h00
Qualifs : 16h00 - 17h00
Dimanche
Grand Prix : 15h00 - 17h00
Les Ardennes belges accueillent une nouvelle fois le Grand Prix de Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps. La trêve de quatre semaines s’inscrit naturellement dans ce calendrier et les organismes sont au repos forcé. Les employés prennent le temps de rentrer aux ateliers, mais dans une phase de travail restreinte, le règlement sportif imposant que les usines soient fermées. Le mois d’Août étant celui des premières tractations et paraphes des contrats, il faut avouer que la Silly Season n'aura que peu laisser de répit aux acteurs de la F1.
Ce tracé belge qui a la plus grande côte de popularité auprès des pilotes, grâce à sa spécificité alliant courbes lentes et rapides, longues lignes droites et une piste en dénivelée. Le célèbre virage du Raidillon de l’Eau Rouge lui vaudra son surnom du Toboggan des Ardennes. Situé dans la province de Liège, il est le théâtre bien souvent de courses rocambolesques, souvent aidées par les conditions climatiques changeantes et délicates pour les pilotes.
Lors des précédentes éditions, on se souvient de l’énorme carambolage au départ, sous la pluie en 1998 qui a décimé près de la moitié du peloton. Les accrochages y sont légion, les pilotes s’autorisant parfois quelques manœuvres hasardeuses ou désespérées.
L’édition de 2012 entachée d’un départ catastrophique, remettra sur la table des pourparlers, le délicat sujet de la sécurité active et passive des pilotes, notamment le casque des pilotes (Alonso y ayant réchappé pour quelques centimètres), un sujet qui a souvent divisé mais qui a progressé. Aujourd'hui, le Halo a prouvé sa légitimité, son efficacité et s'est rendu indispensable.
Ayant traversé les époques (présent au calendrier depuis 1950), le Grand Prix de Belgique se déroule sur le tracé de Spa-Francorchamps. Il aura subi plusieurs modifications, des aménagements, les derniers datant de 2007 avec la construction de nouveaux stands, la modification de la chicane (dite de « l’abri bus ») est inversée, l’élargissement de la ligne de départ, un dégagement à l’épingle de la Source, ainsi qu’une nouvelle couche d’asphalte.
Depuis cet hiver, plusieurs aménagements ont été faits. Pour certains le chalet emblématique en haut du Raidillon n'est plus mais une belle et grand tribune y a pris place. Au niveau du Raidillon, justement, les dégagements ont été élargis afin d'y augmenter la sécurité. Le tracé a été resurfacé en partie sur certains virages, le Speaker Corner s'est même vu greffer une courbe à l'intérieur dédiée aux motos.
Aujourd'hui il développe une longueur de 7 004m à parcourir pendant 44 tours pour un total de course de 308,052 Km. Le point le plus culminant du circuit étant aux Combes, nous y sommes à une altitude de 469m, pour tomber dans la cuvette que représente le Double Gauche, Fagnes, Campus et la Courbe Paul Frère, point le plus bas à 370m. La grille de départ étant à un altitude de 416m.
Les trois composés du milieu de la gamme ont été choisis pour le Spa : C2 comme le P Zero White dur, C3 comme le P Zero Yellow médium, C4 comme le P Zero Red tendre. L'asphalte est nouveau entre les virages 2 et 4, et les virages 8 et 9, les bosses ayant été supprimées et l'adhérence accrue. Des bacs à graviers ont été ajoutés près de la piste aux virages 1, 6, 7 et 9. Le gravier comporte des pierres pointues, et il y a également quelques bords tranchants près des bordures en béton.
De nouveaux changements apportent de nouveaux défis, mais la nature épique de Spa est toujours la même. Cette année, Spa a subi certains des plus grands changements que nous ayons vus depuis que nous avons commencé à y aller dans l'ère moderne de la Formule 1. Mais nous savons un peu à quoi nous attendre grâce à la course de 24 Heures de Spa du mois dernier (notre plus grand événement de l'année en termes de personnes et de pneus) ainsi qu'à certains échantillons d'asphalte que nous avons prélevés.
En plus d'un nouvel asphalte dans cinq virages, il y a de nouveaux pièges à gravier dans quatre virages, qui sont beaucoup plus proches du bord de la piste. Les pilotes devront faire plus attention aux limites de la piste, et il y a aussi plus de chances que des graviers pointus soient traînés sur la surface. La nature épique de Spa reste cependant inchangée, avec tous les défis traditionnels qui rendent le circuit si excitant toujours en place.
Toujours deux zones de DRS et deux points de détection. Le premier point de détection se situe dans la ligne descente après le virage de la Source avant le virage de l'Eau Rouge, pour une activation du DRS dans la ligne droite de Kemmel. Le second point de détection est placé juste avant la chicane pour une activation immédiatement après cette dernière sur la ligne de départ/arrivée.
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