Le Grand Prix de France a été décalé fin juillet, une forte chaleur est attendue pour cette "Summer Race". Le Circuit Paul Ricard espère une course aussi disputée que la saison passée, et notamment grâce aux nouvelles voitures.
Deux pilotes français, un constructeur Alpine et le motoriste Renault, voilà de bonnes raisons de maintenir le Grand Prix de France au calendrier. D'autant que le Circuit Paul Ricard est l'un des circuits les plus modernes ou la sécurité est un atout et l'empreinte carbone du circuit récompensé par la distinction des 3 étoiles FIA.
Vendredi
EL1 : 14h00 - 15h00
EL2: 17h00 - 18h00
Samedi
EL3 : 13h00 - 14h00
Qualifs : 16h00 - 17h00
Dimanche
Grand Prix : 15h00 - 17h00
Absent du calendrier de la F1 depuis 1991, le Circuit Paul Ricard aura quand même officiait comme piste d'essais. Racheté en mai 1999, le tracé est devenu un précurseur en terme de sécurité. Il devient le High Tech Test Track caractérisé par ses larges zones de dégagement en asphalte abrasif.
Aujourd'hui, les circuits qui se modernisent ont adopté ces zones d'asphalte abrasif afin d'éviter l'enlisement des monoplaces. Les incursions des monoplaces dans les bacs à graviers ont pour conséquence de parsemer ses cailloux en piste, pouvant occasionner crevaisons lentes ou explosives.
Les plus fidèles de la première heure seront ravis de revoir les virages célèbres du circuit. C'est la version longue de 5,8 km qui sera utilisé, la longue ligne droite du Mistral étant coupée par une chicane. Les "S" de la Verrerie, le virage de l'Hôtel, Ste Beaume, le Mistral, la Courbe de Signes, le Beausset, voilà ce qui va animer un tour du Circuit Paul Ricard. La piste ayant un asphalte plat comme un billard sans aucune bosses, Pirelli y amènera les spécifications pneus moyenne gamme.
Le Circuit Paul Ricard est un circuit assez bien équilibré, où l'on trouve un peu de tout : des virages rapides et des lignes droites à pleine charge, ainsi que des sections plus lentes et plus techniques. Tout cela impose aux pneus des charges énergétiques de gravité moyenne, ce qui en fait une bonne piste d'essai. Avec ses 12 mètres de large, le circuit offre de nombreuses options en matière de trajectoires et de dépassements, ce qui constitue un défi intéressant pour les pilotes. Pirelli y amène la gamme moyenne, soit les C2, C3 et C4.
Cette année, le Grand Prix de France a lieu près d'un mois plus tard que l'année dernière, où il a plu le dimanche matin, il est donc juste de s'attendre à des températures plus chaudes. La génération de pneus et de composés de cette année est différente et plus résistante à la surchauffe que les versions de 13 pouces utilisées l'an dernier, nous devrons donc voir comment cela affecte la stratégie. Un peu d'histoire : Le Paul Ricard est en fait l'endroit où nos pneus de 18 pouces de l'ère actuelle ont fait leurs débuts, lors d'un test avec Renault et Sergey Sirotkin en 2019.
Il y aura 2 zones de DRS au Circuit Paul Ricard, le premier point de détection 75m avant le virage 7. L'activation se fera 170m après le virage 7. La seconde zone de détection sera située au virage 14 et une activation 115m après le virage 15.
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