Après une séquence de choix des tracés exotiques sur le côté Est du planisphère, nous voilà à l’opposé du globe. Le grand Ouest avec les USA et le Mexique qui se succèdent, avant de s’envoler vers le Brésil ! Les Stetson sont autorisés, nous voilà au Texas !!!
Le Grand Prix des États-Unis est la dix-septième manche du championnat du monde de F1, la sixième édition depuis son introduction au calendrier en 2012. Toutes les précédentes éditions étant remportés par les Champions du Monde, Lewis Hamilton (4) et Sebastian Vettel (1).
Les terres de l’Oncle Sam accueillent le petit monde de la F1 de façon sporadique, c’est ainsi que la FIA et la FOM n’ont pas choisi le Texas par hasard. Les Américains sont friands de sport automobile… mais plus génétiquement le leur, pas celui historiquement érigé en Europe. A l’instar de la NASCAR ou l’IndyCar, la F1 a droit aussi à nouveau à sa tribune américaine, le succès d’estime en moins.
Le « Lone Star State », est le plus vaste état après l’Alaska, et le second plus peuplé après la Californie. Riche d’élevages, d’hydrocarbures, des industries pétrochimiques, des biotechnologies et industries aérospatiales, il affiche divers paysages et une mixité des cultures. Le Texas, majoritairement républicaine, est surnommé la terre des Cow-boy.
Le tracé moderne du COTA (Circuit Of The Americas) est encore l’œuvre de Hermann Tilke, l’architecte allemand responsable des derniers ouvrages de la F1. Ce circuit offre la particularité d’avoir un fort dénivelé, un premier virage abrupte en montée avec une épingle où le point de corde est en aveugle. Les enchaînements des virages 3 à 6 rappellent les virages de Maggots-Becketts-Chapel de Silverstone. Il y a un infield, façon stadium de Hockenheim suivi d’un triple droite imitant le virage Super 8, le quadruple gauche de feu, le circuit d’Istanbul.
Cela n’échappera à personne que la sécurité, ici, y est un atout, les zones Run-Off y sont nombreuses, preuve s’il en est que le bitume peut aussi être peint pour amoindrir l’aspect morose ou rédhibitoire d’un dégagement sans âme, comprendre par là qu’un sponsor peut les décorer avec leur logo.
Si le tracé fait l’unanimité auprès des pilotes, il n’est en rien garanti que l’événement s’installe dans le durable, malgré les infrastructures parmi les meilleures du calendrier de la F1, les accords sont plus d’ordre géopolitique. N’oublions pas que le New Jersey a échoué dans son projet, et que Las Vegas risque de subir le même sort. La présence d’une écurie américaine depuis 2 ans (Haas Racing) peut faire bouger les lignes, si l’on accorde également du crédit au récent nouveau propriétaire de la F1 (américain), Liberty Media…
C’est pour le moins le tracé le plus atypique après Monaco. Sa ligne de départ/arrivée présente une forte ascension et donc une forte compression des suspensions. Là où déjà les pilotes doivent relâcher les gaz, écraser la pédale de frein et virer sur la première corde à gauche en aveugle… Lors de l’envol de la grille, c’est un véritable tour de force à accomplir pour ne pas y perdre quelques bouts de carbone.
L’enchaînement du virage 2 au virage 10 demande le plus de vitesse possible dans ces changements de cap aussi violents qu’un manège à sensations. Les pilotes revivent le premier secteur de Suzuka depuis le Turn One jusqu’à Degner, ou encore le célèbre enchaînement de Silverstone, Maggotts-Becketts-Chapel !
La longue ligne droite est l’occasion de pouvoir actionner l’aileron mobile (DRS) avant de retourner dans une portion très technique, l’infield du circuit. C’est avant de revenir sur un triple-droite tout en appui et en vitesse. Le retour sur la ligne d’arrivée est aussi l’opportunité d’activer une seconde fois le volet DRS.
Les anecdotes du tracé américain :
Pirelli a décidé pour ce Grand Prix des États-Unis des composés Soft, SuperSoft et UltraSoft. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les pilotes devraient connaître un temps à découvert leur permettant de s’acclimater avec les conditions spéciales du tracé et sa technicité si particulière. En cas de pluie, rappelons que les intermédiaires (vert) et pluie (bleu) sont à disposition des pilotes.
Il y a donc deux zones de DRS, la première où la ligne de détection est située 150m après le virage 10, son activation étant autorisée 320m après le virage 11. Aussi, la seconde ligne de détection est placée 65m après le virage 18 pour une mise en pratique 80m après le virage 20 pour la ligne de départ/arrivée.
Le pilote-commissaire sera le Finlandais Mika Salo. Ayant une carrière de 100 Grand Prix entre 1994 et 2002, il fera ses débuts en F1 après ses succès au Japon et Angleterre en formule de promotion. Débutant au volant de la Lotus en 1994, il pilotera pour Tyrrell, Arrows, BAR, Ferrari, Sauber et Toyota. Il finira par 2 fois sur le podium pour le compte de Ferrari en 1999 lorsqu’il remplaça un Michael Schumacher convalescent. Le pilote finlandais inscrira des points pour Toyota. Après avoir raccrocher le casque en F1, il s’essaiera en GT, avec notamment des victoires au Mans et Sebring en GT2.
Conférence de presse du jeudi :
Partie 1 :
Marcus Ericsson (Sauber)
Lewis Hamilton (Mercedes)
Brendon Hartley (Toro Rosso)
Carlos Sainz (Renault)
Partie 2 :
Fernando Alonso (McLaren)
Romain Grosjean (Haas)
Nicolas Hülkenberg (Renault)
Kevin Magnussen (Haas)
Conférence de presse du vendredi :
Zak Brown (McLaren)
Robert Fernley (Force India)
Gene Haas (Haas)
Toto Wolff (Mercedes)
Vendredi :
Essais Libres 1 : 10h00 (17h00 heure française)
Essais Libres 2 : 14h00 (21h00 heure française)
Samedi :
Essais Libres 3 : 11h00 (18h00 heure française)
Qualifications : 16h00 (23h00 heure française)
Dimanche :
Course : 14h00 (21h00 heure française)
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