La F1 est au cœur d'une séquence de trois Grands Prix consécutifs, après la Belgique le paddock s'est installé aux Pays-Bas avant de disputer la semaine prochaine le Grand Prix d'Italie.

En dehors de la piste et la domination de Max Verstappen, le paddock n'est animé et alimenté que des rumeurs concernant les derniers baquets disponibles (voire même ceux qui ne le sont pas).

Les échos du paddock

Moins de liens entre Albon et Red Bull ?

Alex Albon a prolongé chez Williams pour la saison prochaine, lui qui vient du giron Red Bull Racing. Le pilote thaïlandais va d'avantage se tourner vers la formation de Grove dont le contrat est annoncé comme étant pluriannuel.

"J'ai eu un lien avec Red Bull tout au long de cette année, j'ai toujours une excellente relation avec Red Bull. Comme Williams, ils m'ont donné une chance en Formule 1 et j'apprécie vraiment les gens de cette écurie, ils m'ont toujours soutenu. Mais maintenant, je suis plus concentré sur Williams."

Toujours pas de contrat pour Zandvoort après 2023

L'avenir du très populaire GP néerlandais semble incertain au-delà de la fin du contrat actuel jusqu'en 2023. "Nous avons maintenant beaucoup d'intérêt de la part d'autres endroits, mais nous ne voulons y aller que s'ils peuvent offrir la même expérience que Zandvoort", a déclaré Domenicali. Le PDG de la F1 insiste sur le fait que le circuit a beaucoup a faire sur ses installations qui sont vieillissantes.

Mais cela ne signifie pas automatiquement que les négociations pour un nouveau contrat couvrant 2024 et au-delà seront fructueuses. "Nous ne sommes pas inquiets pour la vente de billets", a déclaré le directeur du circuit de Zandvoort, Robert van Overdijk. "Mais nous avons également besoin de nos partenaires et du gouvernement", a-t-il déclaré à Algemeen Dagblad. "Nous ne pouvons organiser un événement que s'il est financé à 100 %."

Giedo van der Garde, ancien pilote de F1 néerlandais, est toutefois optimiste. "Tant que nous avons Max Verstappen, il y a de très bonnes chances que la Formule 1 reste à Zandvoort dans les années à venir et c'est bien sûr très bien."

Verstappen n'a pas besoin d'une victoire selon Marko

Pour Helmut Marko, Verstappen roule désormais sans pression grâce à son avance au championnat. "Il y a beaucoup plus d'appui vertical nécessaire à Zandvoort, il sera donc plus difficile pour nous d'être dominants", a déclaré Verstappen. "Je m'attends à ce que Ferrari soit forte là-bas."

"Nous n'avons pas vu une telle domination de Red Bull depuis Vettel", a déclaré Helmut Marko. "Nous avons un gros avantage maintenant et nous n'avons pas besoin de gagner toutes les courses. Si nous voyons que nous ne pouvons pas gagner, nous nous contenterons de gagner des points. Il y a encore huit courses à venir et je pense que nous devons en gagner deux ou trois pour nous sentir en sécurité."

Max Verstappen à bord d'une voiture DAF pour un challenge sur le circuit de Zandvoort

© Red Bull Racing

Les discussions Red Bull / Porsche ne sont pas terminées

Helmut Marko a confirmé les informations selon lesquelles les négociations entre Red Bull et Porsche concernant leur alliance pour 2026 sont au point mort. Mais il a cependant tenu à nuancer cela : "C'est encore un peu prématuré de tout condamner. Les discussions ne sont juste pas terminées." Pas terminées, certes, mais cela commence à sentir le goût de la mayonnaise qui a tourné, il ne reste plus beaucoup de temps pour Porsche et Red Bull ne semble pas enclin à laisser un tel pouvoir au géant allemand dans une coentreprise.

"Il est minuit dix et Cendrillon s'est déjà barrée", insiste Christian Horner en riant. "C'est donc serré, mais c'est la Formule 1 et c'est une partie de la créativité et du dynamisme qui se produit au sein des équipes. Ce sera passionnant de voir plus de constructeurs de groupes motopropulseurs sur la grille pour 2026", a-t-il ajouté.

Alonso a présenté ses excuses à Hamilton

Alonso a traité d'idiot Hamilton après leur accrochage à Spa. S'en est suivi un jeu de cache-cache sur Instagram avec des insinuations chacun de leur côté. Mais les deux hommes ont pu se voir lors du point presse des pilotes à Zandvoort, Alonso recevant la casquette dédicacée promise par Hamilton. "Oui, je m'excuse. Je ne pense pas que ce que j'ai dit ! Je ne pense pas qu'il y avait beaucoup à blâmer à ce moment-là en regardant les replays pour être honnête, c'était un incident dans le premier tour et nous sommes proches les uns des autres."

"L'adrénaline du moment, se battre pour les deux ou trois premières places, m'a fait dire ces commentaires que je ne devrais pas dire." L'Espagnol a mis un petit tacle à la presse qui en fait des tonnes à ce sujet... mais a quand même bien mis 5 jours pour formuler ses excuses !

Fernando Alonso et Lewis Hamilton réconciliés dans le paddock de Zandvoort au Grand Prix des Pays-Bas 2022

© Mercedes-AMG

Hamilton a encaissé un choc à 45G en décollant de la piste

Et justement, l'accrochage entre Alonso et Hamilton a fait décoller la Mercedes assez haut et le pilote britannique a encaissé un choc de 45G (45 fois son poids au moment de l'impact). "C'était un gros, gros impact", a déclaré James Vowles, directeur de la stratégie chez Mercedes. "Il a été mesuré à 45G sur le SDR [enregistreur de données de sécurité] de la voiture, ce qui est très important pour un impact vertical."

"Je pense qu'il est surtout frustré : frustré d'avoir eu une voiture de course très rapide, et qu'un podium était possible, mais lui, comme nous tous, sommes ici pour nous battre et continuer à avancer. Il y a suffisamment de photos qui circulent sur Internet pour montrer à quelle hauteur se trouvait la voiture et comment elle a atterri, et l'impact a été important. Ce que nous avons remarqué presque immédiatement après l'impact au sol, c'est une perte de liquide de refroidissement."

Contact entre l'Alpine d'Alonso et la Mercedes d'Hamilton au Grand Prix de Belgique 2022

© F1

Jos Verstappen absent à Zandvoort

Max Verstappen sera privé du soutien de son père lors de leur grand prix national à Zandvoort ce week-end. "Je me sens bien, mais bien sûr je suis resté à la maison parce que je ne veux pas mettre Max en danger", a déclaré l'ancien pilote de F1 à De Telegraaf. "Nous ne voulons pas qu'il tombe malade." Jos n'a pas non plus assisté à la cérémonie lorsque son fils a été nommé officier dans l'ordre d'Orange-Nassau plus tôt cette semaine.