Absent du calendrier depuis 1992, le Mexique a fait son grand retour au calendrier sur le mythique autodrome des Frères Rodriguez. C’est en 1963 que le Mexique accueille pour la première fois la F1. La course reste présente jusqu’en 1970, année où une immense foule compromet l’événement. Elle reviendra en 1986 avant de disparaître une nouvelle fois en 1992…

Situé à plus de 2200 mètres d’altitude, le circuit offre une combinaison de portions rapides et sinueuses. Le nouveau projet mexicain a coûté la bagatelle de 100 millions d’euros selon Hermann Tilke, qui a arrangé l’ancien circuit. Ce dernier a totalement été repensé, du premier au dernier virage. La première chicane se retrouve légèrement après l’ancienne, reprenant la ligne droite d’origine. A partir du virage 4, la piste a connu des changements importants, avec une nouvelle portion entre ce dernier et le virage 6, les Esses totalement revues et la création d’une portion à l’intérieur du stade, délaissant l’ovale.

Fort de la présence de pilotes locaux dans le pinacle du sport automobile et de l’investissement important de l’homme le plus riche du pays au monde (Carlos Slim), le Mexique ne pouvait plus délaisser la F1. Ce projet est financé à la fois par le public et le CIE (Corporacion Interamericana de Entretenimiento – une société mexicaine de divertissement), la redevance payée à la FOM s’élève à 27 millions d’euros.

Le circuit

© FIA.com - Mexico Track

C’est donc la troisième édition du Grand Prix moderne du Mexique, le circuit sera à parcourir 71 tours d’un longueur de 4,304 km et un total de course de 305,534 km. Le premier secteur est typé vitesse de pointe avec la plus longue ligne droite du championnat, où la Vmax peut tutoyer les 360 km/h. Le second secteur plus technique, demande plus d’appuis et de motricité. Il est composé de virages assez lents à assez rapides, les Esses sont un supplice pour les pneumatiques, les changements de cap sont soudains et décisifs pour le temps chronométré. L’ultime secteur envoie les pilotes à l’intérieur du stade, au-delà de l’aspect spectaculaire il y a des vitesses réduites, une chicane, et une remise en vitesse délicate et primordiale qui conditionne la longe ligne droite.

Les anecdotes du tracé mexicain :

  • Ce sera le 18ème Grand Prix du Mexique, dont la première édition eu lieu en 1963. Le nom du circuit initialement connu comme Magdalena Mixhuca a été renommé en hommage à Ricardo Rodriguez qui s’est tué en 1962 dans un course hors championnat.
  • Seulement 3 pilotes sont des multiples vainqueur pour le Grand Prix du Mexique. Jim Clark remporte la manche inaugurale en 1963 pour Lotus, et gagne en 1967 pour la même écurie. Alain Prost gagne pour McLaren en 1988 et pour Ferrari en 1990. Nigel Mansell en remporte 2 pour Williams en 1987 et 1992.
  • En l’honneur des 2 victoires de Mansell, le virage 17 a été rebaptisé à son nom. Il en est de même pour le pilote disparu Adrián Fernández, pilote CART, IndyCar et Sportscar, le virage 12 porte son nom.
  • La pole position a sacré à 9 reprises celui qui s'élançait en tête, y compris dans les éditions modernes.
  • Ayrton Senna y célébra son 100ème départ en 1990, Fernando Alonso son 250ème en 2015. En 1992 ce fut le premier podium pour un pilote Benetton.... Michael Schumacher.

Les Pneus

Le constructeur sino-italien amène sur le sol mexicain sa gamme la plus tendre. Composée des gommes Soft (jaune - tendres), SuperSoft (rouges - super tendres) et UltraSoft (violettes - ultra tendres). Elles seront toujours accompagnées des enveloppes destinées pour piste humide, les Intermediate (verts - intermédiaires) et les Wet (bleues - pluie).

© Pirelli Motorsport - Mexico

Zones du DRS

Il y a aura 2 zones de DRS ici sur ce nouveau tracé. Une seule ligne de détection située à la sortie du virage 15, pour une première activation 425m après le virage 17, soit la ligne droite de départ/arrivée, la seconde possibilité d’activer l’aileron mobile se faisant 120m après le virage 3.

Pilote-Commissaire

Tom Kristensen sera le pilote-commissaire ici au Mexique. Le pilote danois est le plus titré sur le circuit de la Sarthe, il a remporté 9 fois les 24 Heures du Mans. Il est Champion du Monde d’Endurance en 2013.

© FIA.com - Tom Kristensen

© FIA.com - Tom Kristensen

Les horaires du Grand Prix

Conférence de presse du jeudi :

Partie 1 :
Sergio Pérez (Force India)
Max Verstappen (Red Bull)
Pascal Wehrlein (Sauber)
Partie 2 :
Valtteri Bottas (Mercedes)
Pierre Gasly (Toro Rosso)
Sebastian Vettel (Ferrari)

Conférence de presse du vendredi :

Partie 1 :
Christian Horner (Red Bull)
Franz Tost (Toro Rosso)
Partie 2 :
Cyril Abiteboul (Renault)
Maurizio Arrivabene (Ferrari)

Vendredi :
Essais Libres 1 : 10h00 – 17h00 heure française
Essais Libres 2 : 14h00 – 21h00 heure française

Samedi :
Essais Libres 3 : 10h00 – 17h00 heure française
Qualifications : 13h00 – 20h00 heure française

Dimanche :
Course : 13h00 – 20h00 heure française*

*En France, nous passons à l’heure d’hiver dans la nuit du samedi 28 octobre, à 03h00 il sera 02h00.