Depuis 1968 et l'apparition de Gold Leaf sur les pontons de la Lotus lors du Grand Prix de Monaco, nombreuses sont les entreprises qui ont apposé leur nom sur les monoplaces. Dans les années 80, le Moulin Rouge de Paris s'est retrouvé à deux reprises sur une F1.

En 1889, au pied de la Butte Montmartre, là où se trouvait l'ancien Bal de la Reine Blanche, ouvre un cabaret. C'est l'œuvre de deux hommes : Joseph Oller et Charles Zidler, qui possédait déjà la salle parisienne de l'Olympia. Le cabaret ouvre le lendemain de la dernière fête de nuit du Jardin de Paris, sur les Champs-Elysées. Le lieu offrait au départ un spectacle inspiré du cirque, avec notamment Joseph Pujol, dit Pétomane, avant que le French Cancan devienne la marque de fabrique de ce lieu de fête ou de culture avec l'exposition de Henri de Toulouse-Lautrec.

Le Moulin Rouge est ravagé par un incendie en 1917 et n'est reconstruit qu'à partir de 1921. Cela marque le renouveau du cabaret, avec notamment Minstinguett et sa fameuse revue, le chanteur à succès Maurice Chevalier ou encore la revue américaine des Hoffmann Girls.

L'histoire du Moulin Rouge avec la F1

Le Moulin Rouge s'est exposé en 1981 sur la Theodore pilotée par Patrick Tambay. Le pilote français, qui vient de remporter le Can-Am, revient sur la demande de Teddy Yip, milliardaire indonésien qui détient l'équipe. Lors de son passage au sein de la Scuderia Ferrari, pour remplacer le regretté Gilles Villeneuve, on peut voir le cabaret sur la combinaison du pilote français ainsi que sur sa visière.

Ce n'est pas le seul pilote soutenu par le Moulin Rouge. Derek Daly, qui pilote la March 811, a également les logos du cabaret sur sa monoplace noire, floquée de l'arc-en-ciel de Rainbow Jeanswear. Il est certain que le partenaire a été vu lors du Grand Prix du Canada 1981.