Alors que le calendrier définitif de la saison 2020 de la F1 devrait être dévoilé dans les heures / jours qui arrivent, voici quelques informations en provenance des différents acteurs du paddock.
Les gouvernements autrichien et britannique ont donné leur feu vert pour l'organisation des Grands Prix cet été, ce qui est un bon signal pour la reprise de la F1 en juillet.
Les échos du paddock F1
Lewis Hamilton dénonce le "sport dominé par les blancs"
Lewis Hamilton s'est exprimé sur les réseaux sociaux, comme il le fait régulièrement pour exprimer ses opinions, et il a poussé un coup de gueule concernant la mort de George Floyd, décédé à la suite de violences policières. Le Champion du Monde de F1 a fustigé le "sport dominé par les blancs" pour "son silence".
"Je vois ceux d’entre vous qui restent silencieux, certains d’entre vous, les plus grandes stars, vous restez silencieux malgré cette injustice. Pas un signe de personne dans ma discipline qui est bien sûr, un sport dominé par les Blancs. Je suis l’une des seules personnes de couleur et je reste seul. Je pense que maintenant vous voyez pourquoi ces choses se produisent et que vous auriez dit quelque chose, mais vous ne pouvez pas vous tenir à nos côtés." Le pilote britannique terminera par cette phrase : "Juste que vous sachiez que je sais qui vous êtes et que je vous vois."
La grille inversée, une idée à tester
L'ex-pilote de F1, Mika Salo, pense que l'idée des grilles inversées serait assez bizarre mais que ça vaudrait le mérite d'être essayé. "Cela semble assez bizarre", a déclaré Mika Salo, au journal finlandais Ilta Sanomat. "Mais il serait intéressant de voir l’expérience. Tout vaut la peine d'être essayé. Après tout, ils essaient de rendre la F1 et le spectacle plus divertissant et les américains savent comment le faire. Pour le pilote, ce n'est pas très amusant, car cela ressemble à une punition de partir loin alors que vous avez bien piloté."
Les médias présents aux Grands Prix à huis clos ?
Il n’est pas clair si les chaînes de télévision seront autorisées à assister aux premières courses à huis clos. Du côté du média allemand, RTL, le commentateur Florian Konig ne sait pas vraiment s'il fera les déplacements. "Tout d’abord, la Formule 1 doit présenter un concept avec lequel les épreuves de course peuvent être réalisées en toute sécurité. Malheureusement, nous ne sommes pas dans une situation normale. Les libertés sont également restreintes dans d’autres domaines, nous devons donc simplement voir si cela permettra au sport de se remettre sur pied."
Interlagos avec des spectateurs ?
La manche brésilienne en F1 devrait être programmée au mois de novembre, le 15. Cette date parait encore lointaine mais le pays connait actuellement une phase ascendante de la pandémie du Covid-19. Le Brésil est actuellement durement touché par le Coronavirus avec pas moins de 29 341 morts dans ce pays d’Amérique du Sud, avec des chiffres qui nous parviennent à retardement. Malgré cela, l'organisateur du Grand Prix du Brésil veut maintenir la présence des spectateurs.
"Les préparatifs du Grand Prix sont respectés et nous sommes sûrs que le circuit fera une course fascinante à nouveau. L’événement se déroulera sans aucun problème et avec la présence du public comme prévu" déclare le promoteur Tamas Rohonyi à Forbes.
Signer Alonso chez Renault, un risque ?
Le Groupe Renault a présenté son plan économique pour pallier la crise du Covid-19, des emplois seront supprimés par le non-remplacement des départs en retraite, mais le programme F1 a été sauvé, sur le long terme. Dans le même temps, Cyril Abiteboul, à la tête de Renault F1 a confirmé que Fernando Alonso était une option pour 2021. "Il y a d’excellents pilotes qui seront disponibles l’an prochain. Celui que vous avez mentionné est une option et il y en a d’autres", a-t-il ajouté aux journalistes de RMC qui lui posaient la question sur Alonso.
Mais l’ancien team manager de Ferrari, Marco Andrea Zecchi (1989-1992) pense que l'engagement d’Alonso serait également une décision douteuse pour Renault, qui vient d’annoncer que 15 000 emplois seront supprimés à travers le monde.
"Si vous virez les gens et que vous dépensez beaucoup d’argent pour Alonso, vous risquez de provoquer une révolution" a déclaré Zecchi au journal l'Équipe. "Mais si Renault présente son plan en parlant de la volonté de promouvoir la marque, de produire des modèles électriques et de la nécessité d’un nouvel ambassadeur comme Alonso, il sera peut-être plus facile d’être accepté."
Ferrari avait des options plus sûres que Sainz
En recrutant Carlos Sainz Jr. aux côtés de Charles Leclerc, la Scuderia Ferrari a-t-elle fait le bon choix, ne risque-t-elle pas à nouveau de devoir gérer deux forts tempéraments et au final, passer à côté de son objectif ?
Robert Kubica se dit surpris par le choix de la Scuderia Ferrari : "J’ai été un peu surpris, mais je ne pense pas que la décision ait été prise récemment. Ferrari a toujours des plans précis et l’argent n’a rien à voir dans les décisions. Carlos n'a jamais piloté à l'avant du peloton, peut-être que ça pourrait poser des problèmes pour obtenir des bons résultats, Bottas ou Ricciardo ont plus d'expérience pour ça. Le choix de Sainz est audacieux."
Williams veut garder son nom après la vente
L'écurie Williams va devoir changer sa livrée de course dès la reprise suite à sa rupture de contrat avec ROKiT. L'écurie a même entrepris une démarche officielle de vente de l'écurie, soit partielle, soit totale.
"Cela ne signifie certainement pas que l’équipe ne va pas continuer pendant de nombreuses années" déclare la directrice adjointe Claire Williams auprès de Speed Week. "Pour nous, il s’agit d’assurer l’avenir de l’équipe et de nous assurer d’avoir un futur prospère." Quant à savoir si le célèbre nom Williams pourrait disparaître après une vente potentielle, elle a ajouté : "Il est trop tôt pour spéculer à ce sujet, mais je pense que la famille Williams aimerait certainement voir le nom Williams rester en Formule 1."
Verstappen veut rester fidèle à Red Bull Racing
Avec une équipe soudée autour de Max Verstappen, le prodige néerlandais ne voit aucune raison à terme de quitter la structure qui l'a fait débuter en F1. Le jeune homme de 22 ans a déclaré à la chaîne locale Radio 538 : "Oui, je veux rester chez Red Bull et je n’ai pas l’intention de partir. Si je continue à me surveiller correctement, à rester en forme et à m’occuper de mon corps, je peux continuer jusqu’à 40 ans."