Josef Newgarden, double champion IndyCar, revient sur son expérience en Europe et son rêve de F1 avant de retrouver le sol américain.

Après plusieurs années aux Etats-Unis, Josef Newgarden débarque fin 2008 en Europe. Après une saison en Formule Ford britannique, il rejoint en 2010 le GP3, où il court dans une monoplace de l'équipe Carlin. Avec une pole position et huit points au compteur, le pilote américain retourne aux Etats-Unis. Il s'engage en Indy Lights, remportant le titre dès sa première saison.

"Quand j'avais 17 ans, j'ai dû aller en Europe. Je voulais rester là-bas et essayer la F1. J'ai bien réussi, mais j'ai ensuite manqué d'argent après ma seconde année'', explique-t-il au New York Times.

Josef Newgarden GP3 2010

2010 GP3 Series -Spa-Francorchamps - Josef Newgarden, (USA, Carlin) - Drew Gibson/GP3 Media Service.

La F1 "méprise les américains''

Le pilote américain n'a jamais pu rejoindre la F1. Pourtant, il aurait aimé y participer, même s'il estime que cela est inutile si un pilote n'est pas dans l'une des meilleures voitures du championnat.

"La F1 est très fastueuse et glamour, mais si vous n'êtes pas dans une Ferrari ou une Mercedes, vous pourriez tout aussi bien ne pas vous y engager. Il n'y a aucune chance de gagner une course. C'est démoralisant'', explique-t-il.

Bien que la F1 soit détenue par un groupe américain, à savoir Liberty Media, aucun américain n'a rejoint la grille de F1 depuis Alexander Rossi. Bien qu'il y ait une équipe américaine, dont l'avenir reste incertain, Josef Newgarden estime que le pinacle de la monoplace méprise les pilotes venant du pays de l'Oncle Sam.

"J'aimerais y aller. Mais de nos jours, c'est un peu difficile pour n'importe quel Américain. Il y a une bulle de la F1 en Europe. Je vais être honnête, ils méprisent un peu les Américains. C'est vraiment idiot. Il y a des talents américains qui, s'ils obtenaient le bon baquet au bon moment, pourraient gagner des championnats'', souligne-t-il.