Kevin Magnussen aimerait plus de circuits urbains

Le paddock de la F1 se dirige vers la ville-état de Singapour pour le Grand Prix urbain et nocturne de la saison. Une destination que Kevin Magnussen aimerait revoir plus souvent dans le calendrier de la F1.

Le pilote danois de la formation américaine, Haas F1 Team, aimerait qu'il y ait plus de circuits urbains à l'avenir dans le calendrier de la F1.

Magnussen veut plus de courses urbaines

Le calendrier de la F1 offre plusieurs profils de circuits, il y a les permanents et les non-permanents. Un circuit comme Barcelona-Catalunya, Spa-Francorchamps, Silverstone, Suzuka ou encore Monza, font partie du décor et de l'histoire de la F1.

D'autres tracés typés routiers sont aussi appréciés mais ne sont pas permanents comme Melbourne ou Montréal. Et les circuits urbains sont considérés comme étant les plus difficiles de la saison, on compte Monaco, Bakou et Singapour.
Les organisateurs ne s'y trompent pas et veulent leur spectacle "monégasque", c'est ce qui a conduit l'Azerbaïdjan, Singapour et demain le Vietnam (2020) à vouloir leur course urbaine. D'autres villes ont postulé pour une course urbaine, on pense à Londres (qui négocie en coulisses) mais aussi à Copenhague qui aurait fait plaisir à Magnussen (mais dont le projet est définitivement enterré).

Kevin Magnussen, lui, en redemande et aimerait encore plus de courses urbaines à l'avenir (le Grand Prix du Vietnam à Hanoi viendra répondre à ses attentes en 2020).

"J'aime personnellement les circuits urbains, j'accueillerais volontiers beaucoup plus de courses de ce type dans le calendrier de la F1. Je pense qu'ils sont plus excitants et plus stimulants également, car la marge d'erreur est plus petite. C'est vraiment une course physique pour plusieurs raisons.
Premièrement, il fait vraiment chaud, ici. Deuxièmement, vous ne vous reposez jamais, vous travaillez constamment avec le volant, il n'y a pas beaucoup de lignes droites sur le circuit. Troisièmement, la vitesse moyenne d'un tour est si basse que la course se déroule dans un délai de deux heures. C'est la course la plus exigeante de l'année, en ce qui concerne la préparation, je fais juste un entraînement normal avec mon préparateur."

Le Grand Prix de Singapour est un Monaco XXL, très exigeant et dont la course flirte souvent avec les deux heures. L'intervention de la voiture de sécurité est quasiment assurée à 100%, la pluie peut aussi s'inviter à la fête.

"C'est épuisant mentalement, vous devez être entièrement concentré tout le temps, peut-être plus qu'à la normale. Vous êtes toujours dans un virage, ici, c'est une course difficile à coups sûrs, mais c'est ce genre de circuit que j'affectionne."