La saison prochaine, le calendrier comportera 22 courses, allant de l'Australie à Abu Dhabi en passant par le Vietnam et les Pays-Bas, les nouvelles destinations. L'augmentation des courses pose problème et doit être réfléchie. 

2020 sera une année record pour la F1. Avec 22 Grands Prix, il s'agit du calendrier comportant le plus de courses depuis les débuts de la F1, en 1950. Cette augmentation est due à l'arrivée du Vietnam, dont la course sera à Hanoï, et le retour des Pays-Bas, à Zandvoort. Si l'Allemagne a cédé sa place, elle tente de revenir au plus vite au calendrier. Miami cherche également à rejoindre le calendrier, malgré les protestations locales.

Cependant, la saison n'est pas extensible à souhait. Les limites des équipes va rapidement se faire sentir, dans une période où on cherche à réduire les budgets.

Alterner les courses, une solution pour plus de Grands Prix ?

Zak Brown, à la tête de l'équipe McLaren, estime que la F1 devrait suivre la réflexion que se fait actuellement la MotoGP.

"Je verrai peut-être l'alternance des courses comme une solution potentielle. Je pense que lorsque vous avez de nouveaux pays qui souhaitent accueillir la F1, c'est une bonne chose et cela nous expose à de nouvelles régions du monde'', déclare-t-il. "Je pense que l’alternance de quelques courses sur le calendrier serait un bon compromis pour développer le sport sans alourdir le système''.

L'idée vient d'une réflexion de Carmelo Ezpeleta, à la tête de la Dorna, propriétaire de la MotoGP. Le championnat deux roues compte quatre Grands Prix en Espagne et un prochainement au Portugal. Les courses ibériques auraient, selon Carmelo Ezpeleta, trois courses au cours des cinq années qui suivent. Bien entendu, les différentes courses préféreraient conserver chacune leur course. Le problème pourrait également se poser en F1, Austin pouvant refuser de céder sa place à Miami une année sur deux par exemple.

Ce principe a été adopté dans les années 2000 pour le Grand Prix d'Allemagne, où Hockenheim et le Nürbürgring s'alterner une année sur deux, avant que ce dernier ne puisse plus accueillir la F1, faute de moyens.