Pour attirer les nouvelles équipes, Liberty Media a mis les moyens, comme Max Mosley à son époque, lors de l'expansion loupée de la grille.
Actuellement composée de dix équipes, la grille de la F1 cherche à s'agrandir. Cependant, les circonstances actuelles empêchent les nouvelles équipes d'entrer dans des conditions convenables. Le modèle économique choisi par l'équipe américaine Haas est pourtant une bonne chose pour celles qui souhaitent intégrer la F1. Récemment, le budget plafonné a été fixé à 175 millions de dollars par saison, avec une possible révision au cours des trois années qui suivent. Ce budget ne prend pas en compte le salaire des pilotes, élément trop variable, et les coûts marketing.
Des équipes potentiellement intéressées
"Clairement, l'un des objectifs en termes de coût maximum est de créer un sport plus sain'', a expliqué Chase Carey dans un entretien téléphonique avec les analystes de Wall Street. "Il est tout aussi important que le plafonnement des coûts crée un modèle commercial sain, en croissance et positif pour nos équipes existantes, ainsi que de nouvelles équipes potentielles''.
Les nouvelles équipes qui souhaitent rejoindre la grille ont mis en lumière deux points : la réduction des coûts et la répartition plus équitable des revenus. Une chose intéressante est, selon Chase Carey, "l’évolution de l’attitude'' des équipes. "À bien des égards, les équipes, dont certaines avaient des problèmes ou des inquiétudes, sont de plus en plus favorables'' au plafonnement des coûts, souligne l'homme à la tête de la F1.
Lors des dernières saisons, seule l'équipe China Racing s'est manifestée pour rejoindre la grille de la F1. Actuellement, aucune autre équipe n'a souhaité rejoindre le pinacle de la monoplace, ni même un autre constructeur, dont la plupart ont choisi de rejoindre la Formule E. Mercedes, également engagé en F1, et Porsche rejoignent cette saison la série électrique.