C'est le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem qui l'a annoncé, le processus d'expression d'intérêt pour d'éventuelles nouvelles équipes en F1 a été lancé.
La toute dernière équipe qui a officiellement rejoint les grilles de la F1, c'est Haas F1 Team en 2016, après le même appel réalisé par la FIA en 2013. Toutes les autres structures en place, ont soit changé de nom, de propriétaires mais leur structure et enregistrements auprès de la FIA n'en n'ont pas fait d'eux, des nouveaux arrivants pour autant.
La FIA prête à accueillir de nouvelles équipes en F1
Mohammed Ben Sulayem a donc posté sur Twitter : "J'ai demandé à mon équipe de la FIA d'envisager le lancement d'un processus d'expression d'intérêt pour les nouvelles équipes potentielles du Championnat du Monde de F1 de la FIA."
Ce processus permet aux équipes et aux propriétaires potentiels de se présenter pour avoir l'opportunité d'intégrer la grille de la F1. La FIA examinera ensuite les candidatures sur la base de ses exigences légales et de ses propres critères de sélection pour des nouvelles écuries de F1.
Une initiative qui va donc certainement réjouir Andretti Global, qui clame depuis des mois qu'ils disposent d'une structure capable de répondre aux exigences de la F1. Avec un futur siège social en construction, les fonds nécessaires et un projet viable sur le long terme, Michael Andretti espère plus que tout que son écurie puisse débuter en F1.
Un autre homme d'affaires aimerait lancer sa propre écurie de F1 : Calvin Lo. Son nom ne vous dit rien et pourtant, Calvin Lo a déjà un pied en F1. Ce milliardaire, basé à Hong-Kong, est le PDG de RE Lee International, le plus grand courtier d'assurance-vie au monde. Il est en lien avec Dorilton Capital, qui a racheté Williams au cours de l'été 2020. Mais son implication pourrait prendre une autre dimension dans les prochaines années.
Même si la FIA ouvre ce processus pour sonder les différentes candidatures, rien n'indique qu'un projet sera retenu et qu'une nouvelle équipe viendra gonfler les rangs de la F1. D'autant que les équipes en place se sont déjà manifestées contre l'arrivée d'une nouvelle entité, qui divisera donc les revenus de la F1 pour les équipes à onze et non plus dix comme actuellement.