Le Royaume-Uni quittera l'Union Européenne le 29 mars prochain. Le Brexit pourrait être une bonne chose pour Ferrari.
Bien que le Brexit soit officiel, les différentes conditions autour de la liberté de circulation des citoyens britanniques ne sont pas connues. Rappelons que la plupart des équipes sont basées sur le sol britannique, à l'exception de Ferrari, Sauber, Toro Rosso et d'une partie de l'équipe Haas.
Cette situation s'avère être une bonne chose pour les équipes qui ne sont pas au pays de l'Union Jack, comme le souligne Maurizio Arrivabene.
"Bien sûr, la situation n’est pas idéale pour la F1. Je suis convaincu qu’ils pourront, avec l’autorité appropriée, trouver une solution. Je veux dire, en regardant la situation à l’avenir, je réfléchis à la solution pour la F1 dans son ensemble. Si je regarde la situation du point de vue de Ferrari, si tout va dans la direction annoncée pour le moment, je soupçonne que dans un proche avenir, nous verrons beaucoup de gens frapper à la porte de Maranello. Mais ce n’est pas vraiment le meilleur scénario'', explique-t-il.
Toto Wolff surveille
De son côté, Toto Wolff, qui représente l'équipe Mercedes, surveille de près la situation. Rappelons que la division châssis et moteur de l'équipe F1 sont sur le sol britannique.
"Nous surveillons la situation de très près, car en tant que Mercedes, nous avons une importante opération au Royaume-Uni. Notre division sport automobile compte 1800 personnes, avec un pourcentage élevé de citoyens européens travaillant pour l'équipe. Personnellement, j'essaie de rester en dehors de la politique, mais ce sujet me tient vraiment à cœur, car nous oublions pourquoi nous nous sommes retrouvés dans l'Union européenne. Il y a 70 ans, il y avait eu une guerre et la pensée européenne était d'empêcher que cela se produise dans le futur. Au cours des deux dernières années, le nationalisme est apparu dans divers pays, de nouvelles alliances se sont formées, d'autres se sont brisées'', explique-t-il.