Le 8 septembre 2016, Liberty Media devenait le nouveau propriétaire de la F1. L'an passé, le fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite a voulu la racheter.
Selon Bloomberg, le fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite a tenté de racheter la F1 à Liberty Media. La demande a été rejetée au début de l'année dernière par Liberty Media, malgré la somme proposée, qui avoisinait les 20 milliards de dollars. Cette valorisation des investisseurs saoudiens comprenait également les dettes.
Malgré ce refus, des sources proches du dossier expliquent que le PIF reste intéressé par le pinacle de la monoplace, si jamais Liberty Media décide de vendre le sport qu'ils ont racheté au CVC Capital pour 4,4 milliards de dollars, via un montage financier qui fait que la société de John Malone n'a déboursé que 301 millions de dollars. Aujourd'hui, la valorisation de la F1 avoisine les 15 milliards de dollars.
Au cours des trois premiers trimestres, la F1 a généré 1 819 millions de dollars de chiffre d'affaires, soit une augmentation de 34,8%. Les équipes ont reçu à ce jour 838 millions de dollars. Enfin, le bénéfice de la discipline est de 181 millions de dollars.
L'Arabie saoudite investit dans le sport automobile
Depuis plusieurs mois, l'Arabie saoudite fait de nombreux investissements dans le sport, et le sport automobile en particulier. Souvent critiqué pour faire du "sportswashing", une manière de détourner l'attention de son bilan en matière de droits humains, le prince Khalid Bin Sultan Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l'automobile et de la moto, souhaite accueillir des équipes dans le cadre d'un projet de hub autour du sport automobile.
Aujourd'hui, le pinacle de la monoplace court sur le circuit de Jeddah, le temps que le projet de circuit pouvant accueillir la F1 ainsi que le MotoGP voit le jour. Aramco, compagnie pétrolière du pays, est un des partenaires majeurs de la F1 mais aussi d'Aston Martin en F1. Le PIF a même pris une participation de 17% dans le constructeur britannique. A côté de cela, l'Arabie saoudite accueille déjà le Dakar et la Formule E.