Le Grand Prix d'Arabie saoudite qui se tiendra début décembre, et dont le circuit accumule les retards, avait émis il y a quelques semaines de cela, un dress code pour tous les acteurs du paddock. Après une forte polémique, les organisateurs font volte-face.
Les autorités saoudiennes ont fait volte-face sur un code vestimentaire concernant les personnes présentes dans le paddock qui avait été diffusé auprès des équipes de Formule 1 avant la première course dans les rues de Jeddah.
Le dress code annulé pour le GP d'Arabie saoudite
Un récent mail des organisateurs du Grand Prix d'Arabie saoudite indiquait que les femmes devaient faire attention si elles comptaient exposer une partie dénudée de leur corps (épaules, chevilles, hanches...) dans le royaume arabe lorsqu'elles devaient s'y rendre pour le prochain Grand Prix.
Mais selon le Times, le ministère saoudien des sports affirme désormais qu'il n'y aura pas de telles restrictions pour les femmes, ni pour les hommes qui auraient été mis en garde contre le port de tenues légères (shorts, débardeurs, jeans troués...).
Un nouveau communiqué adressé aux équipes indique désormais que le code vestimentaire visait davantage à assurer un "accueil chaleureux" plutôt qu'à donner des instructions sur ce que le personnel peut porter, notamment les vêtements moulants du maquillage excessif.
"Le ministère des sports a insisté sur le fait qu'il n'y aura pas de code vestimentaire sur le circuit ou dans les lieux publics de Jeddah", peut-on lire. "Cela s'applique à tous, quel que soit le sexe", poursuit le nouveau communiqué des organisateurs saoudiens, ajoutant que les visiteurs doivent néanmoins respecter les "sensibilités culturelles de l'Arabie saoudite".
La Gazzetta dello Sport pense que ce volte-face est dû à la publicité négative qui a suivi le code vestimentaire original, qui a été divulgué par un directeur d'équipe de Formule 2.
"La clarification se lit presque comme une réponse aux fake news, mais elle a tout l'air d'être un volte-face étant donné le délai de presque deux semaines entre maintenant et la publication des captures d'écran divulguées", ajoute le journal italien.