L'Arabie Saoudite continue à développer ses courses automobiles. Après la Formule E et le Dakar, la F1 pourrait être le prochain sport mécanique à se courir sur ses terres.
Les premières négociations ne datent pas d'hier. Déjà, lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan, couru dans les rues de Bakou, la nouvelle s'était faite entendre. L'Arabie Saoudite a proposé d'accueillir la F1, dans les rues de Riyad, contre un chèque de 60 millions de dollars. L'objectif du pays de la Péninsule est d'être au calendrier dès 2021.
Seulement, le pays ne dispose pas d'un circuit aux normes demandées par la FIA pour accueillir le pinacle de la monoplace. La course de Formule E emprunte les rues d'Ad Diriyah, au nord-ouest de la capitale de l'Arabie Saoudite. Le circuit est trop étroit pour y accueillir la F1.
Des conditions strictes pour aller en Arabie Saoudite
The Times rapporte que les discussions ont eu lieu entre les deux parties. Si aucune décision n'est prise pour le moment, du fait des nouveaux contrats signés et des renouvellements en cours, Liberty Media, propriétaire de la F1, a posé ses conditions pour un éventuel contrat.
Liberty Media, comme les équipes, demandent des garanties, notamment concernant les Droits de l'Homme, les Droits de la Femme et la liberté de la presse. Il est demandé que toutes les femmes travaillant pour la F1 aient les mêmes droits que leur homologue masculin.
Aujourd'hui, la F1 se déplace dans deux pays de Moyen-Orient : Bahreïn, qui a connu son lot d'affaires, allant même jusqu'à être annulé en 2011 suite à la révolution, et Abu Dhabi. Bien entendu, un nouveau Grand Prix au Moyen-Orient doit avoir l'accord unanime des deux autres Grands Prix.
Depuis le premier Grand Prix à Bahreïn, en 2004, le Moyen-Orient a investi près de 500 millions de dollars dans la F1, que ce soit pour les Grands Prix ou en sponsoring.