Le tourisme en Azerbaïdjan a bien été aidé par le Grand Prix, et ça, malgré les différentes polémiques autour du nouvel hôte de la F1.

Arif Rahimov, promoteur du Grand Prix de Baku, peut se féliciter du premier succès de la première édition. Dans une interview accordée à James Allen, l'homme à la tête du Grand Prix d'Europe se félicite des résultats du tourisme en Azerbaïdjan. "Nous avons vu une énorme augmentation des revenus du tourisme provenant de touristes. C'était vingt fois plus de ce que nous avions en 2015. Ainsi, pour la première moitié de 2016 , nous avons eu vingt fois le revenu monétaire du tourisme en flux par rapport à 2015 », déclare-t-il.

Concernant le contrat liant le pays à la F1, Arif Rahimov est clair : "Nous avons un contrat de dix ans. Il y a quelques clauses de rupture dans le contrat, mais c'est un contrat de dix ans au total, donc la course  sera présente jusqu'en 2025 ». Aussi, il déclare uniquement discuter avec Bernie Ecclestone à ce jour.

Mettre fin à la polémique

"Nous sommes constamment critiqués par les médias [...] il est injuste d'être critiqué par des gens qui n'ont jamais été à Bakou et qui ne connaissent que les choses par des tiers. C'est irrespectueux et ça n'aide personne. Ça nuit au pays sans raison », lançait Arif Rahimov au média allemand Motorsport Total.

Il est vrai que la situation politique en Azerbaïdjan reste difficile. Les droits de l'Homme y sont baffoués si on en croit le dernier rapport d'Amnesty International. Selon l'ONG, "18 détracteurs du gouvernement, parmi lesquels des défenseurs des droits humains de premier plan, étaient toujours emprisonnés à la fin de l'année après avoir été arrêtés sous de fausses accusations ». Aussi, toujours selon l'ONG, "tous les médias traditionnels restaient contrôlés par le gouvernement ; les organes indépendants étaient en butte à des actes de harcèlement et des mesures d'interdiction. Cette année encore, des journalistes indépendants ont été la cible de manœuvres d'intimidation, d'actes de harcèlement, de menaces et de violences ».

La situation décrite dans le rapport d'Amnesty International va à l'encontre de la déclaration d’engagement au respect des droits de l’Homme.