La saison prochaine, le budget plafonné va connaître une hausse pour pouvoir suivre l'inflation. Il dépassera les 150 millions de dollars.
Alors que la F1 a milité pour une baisse du budget plafonné sur une période de trois ans lors de son introduction, il sera plus haut que la base de 2021. Cette année-là, il est de 145 millions de dollars, avec une baisse de cinq millions en 2022 et une nouvelle baisse de cinq millions en 2023.
Les équipes parviennent à demander une compensation si le calendrier dépasse les 21 courses. 1,2 millions de dollars sont ajoutés par course supplémentaire. L'introduction des courses sprint en F1 a obligé Liberty Media a octroyer un bonus de 150 000 dollars par épreuve.
L'inflation, le problème de la F1
Sauf qu'aujourd'hui, les équipes font face à un problème. L'inflation arrive en Europe. Sept équipes sont implantées en Grande-Bretagne, deux en Italie et une en Suisse. Le pays du nouveau Roi Charles III connait une inflation de 10,1% en septembre 2022, alors qu'elle était de 5,5% en janvier dernier. Au Pays de la Botte, l'inflation est de 8,8% en septembre tandis qu'elle était de 4,8% au début d'année.
Afin de faire face à l'augmentation de certains coûts, la F1 accorde 4,6 millions de dollars de plus au budget plafonné de 2022. Pour l'année prochaine, les équipes pourraient recevoir 10,6 millions de dollars, si le taux d'inflation du mois de mars est de 7,9%, comme le souligne Auto Motor und Sport.
"L’inflation est quelque chose qui était difficilement calculable jusqu’à présent surtout en ce qui concerne les coûts énergétiques", explique Helmut Marko au média allemand.
Si le calendrier 2023 se court entièrement, à savoir les 24 courses et les 6 courses sprint, le budget plafonné serait d'environ 154,7 millions de dollars et donc bien au-dessus des 135 millions visés. Rappelons qu'en 2021, le budget plafonné était de 149,05 millions de dollars et de 146,25 millions de dollars en 2022. Christian Horner prédit déjà que six équipes seront au-dessus du budget plafonné cette année.