L'écurie Aston Martin était sous les feux des projecteurs en Hongrie, car leur pilote star, Sebastian Vettel a annoncé sa retraite en préambule de ce Grand Prix de Hongrie. Puis, une évolution sur la voiture a permis à la concurrence de s'y intéresser de près.

L'aileron arrière de l'Aston Martin AMR22 est apparu avec un nouvel appendice sur les extrémités des plans verticaux, une forme cylindrique qui a intrigué la concurrence.

Les adversaires d'Aston Martin, prêts à copier l'aileron arrière ?

Les équipes de Formule 1 se penchent sur l'innovation de l'aileron arrière de l'Aston Martin qui a émergé en Hongrie ce week-end. Les experts ont fait référence à ce nouvel appendice sur les ailerons arrière qui font que ce dernier ressemble davantage à ceux de la saison 2021.

"Je suppose que si elle est conforme aux règlements, c'est la chose principale", a déclaré Christian Horner. "Cela ouvre une autre voie qui est intéressante. Et peut-être que pour une fois, nous copierons quelque chose sur une Aston Martin plutôt que l'inverse", a-t-il souri.

Certains pensent que l'innovation d'Aston Martin, bien qu'apparemment légale d'un point de vue technique, va à l'encontre de l'esprit du règlement 2022 qui est conçu pour rendre les voitures plus faciles à suivre. Le patron d'Aston Martin, Mike Krack, assure que l'équipe basée à Silverstone a la bénédiction de la FIA.

"Nous avons été en contact avec la FIA tout au long du développement pour comprendre si c'est quelque chose qui sera accepté", a-t-il révélé. "Je ne suis pas préoccupé par une majorité ou quoi que ce soit", a ajouté Krack, en faisant référence à la possibilité que plusieurs équipes tentent de bloquer cette innovation.

Le patron de McLaren, Andreas Seidl, se penchera sur le design "la semaine prochaine", tandis qu'Alan Permane, d'Alpine, pense que "neuf équipes" utiliseront déjà des versions en CFD.

"Si c'est plus rapide, vous en verrez neuf de plus, j'imagine", a-t-il dit. "Je comprends votre point de vue sur l'intention du règlement, mais nous voulons simplement aller vite et être fiables, donc c'est à la FIA et à la Formule 1 de trouver une solution." Laurent Mekies, de Ferrari, est d'accord : "Si la FIA dit que c'est légal, alors tout le monde va le copier."

L'aileron évolué de l'Aston Martin AMR22 au Grand Prix de Hongrie 2022

© Aston Martin Racing