Pour éviter plus de contraintes logistiques et d'organisation liées à la pandémie, c'est Pirelli qui attribuait l'allocation des pneus aux écuries sur les Grands Prix. Cette règle ne devrait pas changer en 2022.
Avant la pandémie, les équipes étaient libres de choisir l'allocation pneus sur chaque Grand Prix. C'est à dire en privilégiant si elle souhaitaient plus de pneus tendres ou durs, tout en respectant le quota des trois choix mis à disposition par le manufacturier sino-italien.
Pirelli choisira toujours l'allocation pneus en 2022
En raison d'une modification du règlement liée à la pandémie, Pirelli ne permet plus aux équipes d'être plus sélectives quant à la sélection complète des composés disponibles par pilote lors des courses.
La règle devait être abandonnée en 2022 mais cependant, Mario Isola a déclaré que les équipes lui ont dit qu'elles préfèrent que chaque concurrent reçoive une allocation identique, comme c'était le cas la saison dernière.
"Nous avons trouvé cette solution comme une réponse rapide à la pandémie", a-t-il déclaré au journal italien Autosprint. "Mais ensuite, les équipes sont venues nous dire qu'elles étaient satisfaites de ce système et qu'elles voulaient le conserver à l'avenir. Ce n'était donc pas notre choix de le conserver", insiste Isola.
"Elles nous ont dit qu'une allocation fixe mettait tout le monde sur un pied d'égalité, n'accordant aucun avantage à qui que ce soit. Ils peuvent alors clairement planifier des stratégies sans y consacrer du temps, de l'énergie et des ressources en se demandant s'il est préférable ou non d'apporter un jeu supplémentaire de Soft, Medium ou Hard."
"Ils préfèrent simplement travailler avec les pneus sélectionnés pour eux. Je ne sais pas si les choses vont changer en 2023, mais pour l'instant c'est la situation", a ajouté Isola.