Nouveau scandale dans le monde entier, avec la fuite des "Pandora Papers". Quatre personnes sont impliquées dans cette nouvelle affaire.
Après les "Panama Papers", les "Paradise Papers", voilà les "Pandora Papers". C'est une fuite de données très sensibles, bien souvent des transactions détaillés de sociétés opaques offshores. Menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
Dans la première fuite, on retrouvait des noms comme Nico Rosberg, Jarno Trulli ou encore Bernie Ecclestone, impliqué à nouveau dans ce scandale. Lewis Hamilton était pointé du doigt dans la deuxième fuite.
Le scandale des Pandora Papers
Bernie Ecclestone et Flavio Briatore
L'ancien "supremo" de la F1 est cité dans ce nouveau scandale, avec Flavio Briatore. Les deux hommes ont acheté le club de football Queens Park Rangers en 2007. Le montant de la transaction est de 35,4 millions de dollars, via une société basée sur les Iles Vierges britanniques.
Le club a été revendu à Tony Fernandes, connu comme l'homme de l'équipe Lotus bis, puis Caterham, en F1. Les documents indiquent qu’en achetant les Queens Park Rangers, l'homme d'affaires malaisien a aussi racheté des prêts que Bernie Ecclestone, Flavio Briatore et quatre sociétés extraterritoriales basées aux îles Vierges britanniques, à Chypre et au Delaware avaient faits à l’équipe. Interrogés par Radio Canada, des experts fiscaux soulignent que de telles pertes pouvaient être déduites des revenus personnels.
Jacques Villeneuve
Le Champion du Monde de F1 1997, aujourd'hui commentateur pour la chaine Canal+, aux côtés de Julien Fébreau, Jacques Villeneuve apparaît dans cette affaire. Dès le début de sa carrière, le pilote canadien possédait des sociétés et des fiducies dans des paradis fiscaux. Ses sociétés percevaient les salaires ainsi que les revenus sponsoring.
Lawrence Stroll
Le père de Lance Stroll, l'homme qui a sauvé Force India en renommant l'équipe Racing Point puis Aston Martin F1, est au cœur de cette histoire. Le milliardaire canadien détient des actions dans la société Superwit Profits Limited, basée sur les Iles Vierges britanniques.
Détenteur de 15%, il partage l'actionnariat de cette société avec plusieurs de ses proches "amis", comme le milliardaire du monde de la mode Silas Chou, le créateur David Tang (dont on donne la paternité à cette société) ou l'investisseur Nicolas Berggruen. Dans le cas de Lawrence Stroll, les 15% de Superwit Profits Limited sont détenus par Polo Trust, fiducie familiale enregistrée au Liechtenstein.