Lewis Hamilton croit aux circuits urbains pour le futur de la Formule 1. Il souhaiterait que la discipline ajoute plus de tracés dans les grandes villes pour attirer le grand public et redorer la notoriété de la F1.
Le pilote Mercedes reconnait que le plus gros problème pour certains circuits est leur éloignement des grandes agglomérations, et par conséquent du public. L'isolement de ces circuits créent des difficultés pour se déplacer, pour se loger en entraînant des coûts supérieurs et donc une audience déclinante.
Lewis Hamilton croit aux circuits urbains
Pour le pilote britannique l'accessibilité aux circuits est primordial d'autant qu'il ne souhaite pas à l'avenir courir sur des circuits aux tribunes vides. "Je ne suis pas forcément ravi de certains nouveaux circuits où nous allons. Certains d'entre-eux sont si loin à l'extérieur des grandes villes. Si nous prenons l'exemple de la Chine avec de si grandes villes et donc avec beaucoup de monde, pourquoi doivent-ils parcourir un si long trajet."
"Nous avons eu des courses dans certains endroits où il n'a tout simplement pas de spectateurs ! Pourquoi allons-nous la-bas ? C'est le public qui fait le succès de l'événement."
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Retour à la case départ
Le triple Champion du Monde de F1 pense qu'il devrait y avoir plus de courses urbaines pour le spectacle. Pour lui, les États-Unis méritent un second week-end de F1 comme à New-York par exemple. Mais l'Anglais ne cible pas uniquement les circuits, il faut aussi modifier les blocs moteurs.
"J'aimerais un Grand Prix à Londres, tellement ! Mais plus que tout, je pense que le spectacle n'est pas intéressant car les V6 Turbo ne sont pas assez bruyants. Quand je suis arrivé en F1, cela perçait les oreilles, c'est cela qui est fort !"
A la question comment la Formule 1 peut réconcilier les spectateurs, il développe une analyse intéressante.
"Le plus gros problème de la F1 c'est que vous ne pouvez pas vous immerger totalement. Si vous aimez Lionel Messi et que l'admirez vous pouvez aller acheter un ballon et essayer de l'imiter. Ce que nous faisons n'est pas imitable. Ensuite, il y a une seule et unique course dans certains pays, les spectateurs doivent attendre une année complète pour retrouver leur passion. Si nous avions plusieurs courses, comme sur le sol américain, on pourrait se rapprocher du public."