Lewis Hamilton n'a pas conclu son dimanche de Grand Prix en Russie comme il l'aurait souhaité. Le britannique a aggravé sa condition sur son permis à points délivré par la FIA.

En F1, les pilotes disposent d'un permis à points qui définit leur bonne conduite et leur bon comportement lors des Grands Prix. Initialement, ce permis est à zéro point, si une infraction ou tout autre type de comportement dangereux et/ou anti-sportif est à déplorer, les commissaires sportifs distribuent des points de pénalité. Arrivé à 12 points, les pilotes sont écartés pour au moins une course.

Hamilton proche de la suspension

Ce total de points court sur une année glissante, ainsi depuis le 17 novembre 2019 le Champion du Monde en titre commence à collectionner inutilement les unités sur son permis à points. La première infraction lui a été signifiée lorsqu'il envoya Alex Albon en tête-à-queue lors du Grand Prix du Brésil.

Depuis, sur la saison 2020 et jusqu'à ce jour ce sont 8 points supplémentaires qui sont venus alourdir sa condition. Au Grand Prix d'Autriche, pour avoir ignoré les drapeaux jaunes en Q3 lors des qualifications, 2 points ont été ajoutés et encore 2 autres lorsqu'il harponna à nouveau Alex Albon. Au récent Grand Prix d'Italie à Monza, il plongea dans la voie des stands alors que cette dernière était fermée, 2 points supplémentaires notifiés sur son permis.

Aujourd'hui encore, pour avoir effectué une simulation de départ arrêté bien trop loin de la sortie des stands et à un endroit non désigné par la Direction de Course, et pour avoir été stoppé dans une zone dangereuse d'accélération, il a écopé d'un stop de 10 secondes et de deux fois 1 point sur son permis. Ainsi il arrive à 10 unités et devra donc se méfier pendant les 4 prochains Grand Prix sou peine d'être suspendu une course s'il arrive à un total de 12 points.

Une situation que l'on n'a plus vu depuis quelques années, on se souvient de Romain Grosjean suspendu (directement) au Grand Prix d'Italie à Monza en 2012 après le carnage qu'il provoqua au départ du Grand Prix de Belgique. Si une telle situation devait se produire, Mercedes devrait faire appel à leur troisième pilote, Stoffel Vandoorne.