Le rachat de la F1 par Liberty Media est loin d'être totalement acté. Après une enquête de l'Union Européenne, c'est au tour de la CMA (Competition and Markets Authority) de contrôler la légalité de ce rachat.

Ce lundi, la CMA a indiqué qu'elle allait vérifier la légalité du rachat de la F1 par Liberty Media. En effet, elle souhaite vérifier si ce rachat n'enfreint pas les lois anti-monopolistiques britanniques.

"La CMA considère l'examen de cette transaction afin de savoir si elle a donné lieu à la création d'une situation de fusion pertinente en vertu des dispositions sur les fusions prévues dans l'Enterprise Act 2002 et, si oui, si la création de cette situation a entraîné, ou pourrait entraîner, une diminution sensible de la concurrence dans un marché ou des marchés au Royaume-Uni pour des produits ou services », lit-on sur le site officiel du département gouvernemental.

Ainsi, les parties sont invitées à donner des informations avant le 21 novembre. Une décision sera rendue au plus tard le 5 janvier 2017.

Un rachat sous conditions

Lorsque Liberty Media a racheté la F1, elle a clairement souligné le fait que cet accord devait obtenir toutes les autorisations et approbations nécessaires. Comme écrit plus haut, l'Union Européenne doit examiner également le rachat au nom de la règle 139/2004 qui vise à examiner les grandes fusions.

Dans cette affaire, le CVC et Bernie Ecclestone ne seraient pas les seuls gagnants. La FIA pourrait remporter un joli pactole dans cette vente. En effet, la Fédération dispose d'environ 1% des actions de la F1. Elle pourrait gagner plus de 80 millions d'euros dans cette histoire. Aussi, rappelons que la FIA est une organisation à but non lucratif qui ne doit pas partager ses bénéfices pécuniaires entre ses membres. Cet argent doit être budgétisé pour être réinvesti dans les actions de la Fédération.