Max Mosley a été Président de la FIA entre 1991 et 2009. En 2008, aidé par la crise financière, il a tenté de mettre en avant des projets de réduction des coûts.
Le propriétaire de la F1 Liberty Media, aidé par la FIA, tente de mettre en avant de nouveaux projets dont les budgets plafonnés. En 2008, Max Mosley a tenté de mettre en place le budget plafonné. Mais le vote de Ferrari a fait pencher la balance du mauvais côté.
"Nous étions très proches du but de 2008. J'ai aussi été aidé par la crise financière émergente. Les cours des constructeurs automobiles avaient chuté de manière spectaculaire. Lors d'une réunion au début de l'année 2008, j'avais averti les équipes que nous allions perdre deux à trois constructeurs, que les revenus des sponsors chuteraient et que notre seule chance serait un plafond de coûts. Tous les chefs d'équipe ont accepté, à l'exception de Jean Todt pour le compte de Ferrari. Je pense personnellement qu'il aurait accepté, mais devait représenter la position de Ferrari'', déclare Max Mosley dans une interview à Auto Motor und Sport.
Accord des équipes, sauf Ferrari
Selon l'ancien Président de la FIA, les équipes étaient en faveur de la réduction des coûts et des budgets plafonnés.
"Nous avons créé un groupe de travail avec tous les directeurs financiers de l'équipe et Tony Purnell. Deux auditeurs de l'un des plus grands cabinets d'audit financiers en Angleterre nous ont soutenus. En mai, nous avions un plan complet sur la manière de le contrôler. Il n'y avait donc aucune raison de douter que c'était possible'', déclare-t-il.
Avec du recul, Max Mosley pense qu'il aurait dû agir autrement : "à l'époque, j'aurais dû dire à Ferrari : "Tout le monde est d'accord, mais pas vous. Nous allons le parcourir, avec ou sans vous''''. "Tant que la FIA est forte et bien dirigée, je pense qu'une rébellion est impossible''.