Le temps est compté pour McLaren, qui doit rapidement trouver des fonds pour pouvoir assurer son avenir à court terme.
McLaren travaille sur son avenir. Si une action en justice est en cours, le constructeur britannique se retrouve sans financement pour le moment. Il est impossible, pour le moment, de faire un prêt avec pour garantie ses actifs.
Les actionnaires ont renfloué les comptes du constructeur de Woking, à hauteur de 291 millions de livres sterling, soit 500 millions en 18 mois, mais s'est vu refuser un financement de 150 millions de livres sterling par le gouvernement anglais. Divers scénarios sont envisagés pour assurer son avenir, comme un plan de suppression d'emplois ou encore une vente partielle de l'équipe F1.
Bahreïn au secours de McLaren ?
Le fonds souverain de Bahreïn Mumtalakat détient l'équipe à hauteur de 57,74% tandis que Mansour Ojjeh, via TAG Group n'en détient que 14,67%. C'est vers le pays de son actionnaire principal que McLaren s'est tourné. Des discussions ont actuellement lieu avec la banque national de Bahreïn pour obtenir un prêt à court terme, d'un montant de 150 millions de livres sterling. Récemment, McLaren affirmait rechercher 280 millions de livres sterling, qui "seraient suffisants pour que le Groupe puisse soutenir ses opérations jusqu'en 2021''.
Le premier trimestre s'avère difficile pour le constructeur britannique, avec seulement 307 véhicules vendus. Le chiffre d'affaires de la partie automotive est de 69 millions de livres sterling, contre 233 millions un an auparavant. La partie racing a connu une perte de 5 millions de livres sterling, passant de 35 à 30 millions de livres sterling de budget. Le groupe a perdu 109 millions de livres sterling au premier trimestre, soit autant que son chiffre d'affaires sur la période. Rappelons que le groupe a perdu 27,9 millions de livres sterling avant impôts en 2019, pour un chiffre d'affaires de 1 486 millions de livres sterling, dont une grande partie provenant de sa partie automotive.