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Le petit monde de la Formule 1 a posé ses bagages sur un bout de rocher. Cet endroit est connu de tous, il s'agit de la Principauté de Monaco. Cette année s'y déroule la 75ème édition du Grand Prix de Monaco.

Cette course pourrait être nommée "Les Joyaux de la Couronne". Ce n'est pas un hasard si tout le sérail du luxe s'y donne rendez-vous. Entre chic, strass et paillettes le Grand Prix de Monaco est le spectacle complémentaire du Festival de Cannes.

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The place to be

Monaco c'est l'archétype du tracé urbain, rien ou presque n'y a changé. Le tracé a peu évolué, et pour cause l'étroitesse des rues... Il n'en reste pas moins qu'il définit les limites de la course en ville. Le décorum est exceptionnel, si vous êtes chanceux (et fortunés) vous pourrez prendre un lunch dans un restaurant aux côtes de Daniel Ricciardo. Vous pourriez partager un cocktail en terrasse aux côtés de Will Smith.
Il n'y aucun autre endroit comme celui-là, l'argent s'y dépense plus vite que l'on n'imagine, mais ça fait partie du glamour de Monaco ! Les stars posent l'ancre de leur yacht aux millions d'euros dans le port Hercule, avant d'envahir les rues de Monaco le soir.

En 2004, Christian Klein a pris le départ de la course à bord de sa Jaguar R5 avec un diamant sur le nez de la monoplace. Ce diamant estimé à 300.000 $ a été perdu lors de la collision du pilote avec les rails, il n'a jamais été retrouvé. Est-ce que quelqu'un s'est ému de cette perte ? Non, c'est Monaco...

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Ça négocie à Monaco

La Formule 1 dépend de beaucoup de commanditaires. C'est dans cet endroit exotique que commencent les premières négociations. Le week-end de Monaco est l'endroit où les acheteurs de yachts sont attirés. Les ventes de Champagne et de Caviar explosent par ces entreprises qui pèsent des milliards de dollars.
Pour être quelqu'un à Monaco, vous avez besoin d'un yacht dans le port pendant le Grand Prix. Ces yachts fournissent l'hospitalité pour les sponsors au cours du week-end, car il y a tellement peu de place sur terre. Ce sont des lieux de rencontres importants pour les premières tractations pour les parrainages et les sponsorings.

Le plus remarquable des motorhomes est celui de Red Bull qui est flottant ! Quand on vit dit qu'il n'y a pas de place à Monaco...

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Aucun circuit ne ressemble à Monaco

Soyons honnêtes, si quelqu'un avait l'idée aujourd'hui de vouloir faire une course dans les rues comme à Monaco, nous penserions à son licenciement. Ce circuit est trop étroit, dangereux et ne convient pas aux monoplaces modernes.
Pourtant nous l'aimons tous ! Certainement grâce à ses défauts qui en font l'une des courses les plus uniques du calendrier. Pour autant, c'est aussi à Monaco que l'on trouve les commissaires de course les plus efficaces.

Comme le disait Nelson Piquet, qui a trouvé la meilleure formule pour décrire Monaco : "C'est comme faire du vélo dans son salon."
Le circuit possède des contraintes bosselées, une épingle à cheveux particulièrement serrée. Le Virage Fairmont (du Loews) se négocie à 45 km/h avec un réglage de direction spécifique pour s'extraire au mieux de cette épingle. Il y a un tunnel qui se négocie à pleine vitesse aux alentours de 250 km/h. Une des chicanes les plus rapides de la saison, autour de la Piscine avec des forts vibreurs, c'est l'un des pièges du tracé. Le circuit possède un fort relief, peu de zones de repos pour les pilotes, il y est difficile de doubler.

Pour démontrer la dextérité des pilotes, nous pourrions nous souvenir de la lutte pour la pole position en 2005. C'était entre Fernando Alonso sur Renault et Kimi Räikkönen sur McLaren-Mercedes. Revoyons les derniers tours de cette séance de qualifications.

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Les courses y sont toujours excitantes

Les pilotes peuvent se plaindre que les courses y sont processionnelles et ennuyeuses ! Car oui, en effet il y a peu de possibilités de dépassements à Monaco. C'est ce qui rajoute du piment à la séance de qualifications du samedi. Néanmoins, le suspense perdure et parfois les courses y sont quand même passionnantes même avec peu de dépassements.
Qui se souvient des duels entre Senna et Mansell en 1992, ou de Button et Trulli en 2004 ?
Ces deux courses ont offert un spectacle exaltant mais sans dépassements entre les duellistes. Les erreurs par les pilotes ou les écuries y sont plus fréquentes. Elles décident réellement du résultat de la course, on se souvient des arrêts aux stands ratés de Red Bull l'an passé, ou de Mercedes l'année précédente.

Alors la pression ne lâche pas les pilotes tout au long de la course. Parfois les éditions des Grand Prix y sont apocalyptiques. Proche de nous, on se souvient de 1996 où 3 pilotes franchirent la ligne d'arrivée et la dernière victoire d'un pilote français : Olivier Panis.
En 1982, c'est la course à l'abandon à laquelle les pilotes ont du faire face où étonnamment tous les leaders ont connu des fortunes diverses. Alors, on ne double pas facilement à Monaco, pas beaucoup même mais sans Monaco il n'y aurait plus d'âme en Formule 1.

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