Le contrat liant la F1 au Grand Prix d'Espagne se termine cette saison. Les dirigeants du circuit de Barcelone vont entamer prochainement des négociations.
Le président du circuit, Vicenç Aguilera, et son directeur, Joan Fontserè, vont accueillir la F1 le 12 mai prochain. L'accord liant le Grand Prix d'Espagne à Liberty Media se termine cette saison mais le circuit est confiant pour l'avenir.
"Nous parlons mais ne négocions pas. Je suis optimiste car nous allons chercher l’accord. Nous verrons où nous en sommes'', déclare le président du circuit à El Mundo.
Le Grand Prix d'Espagne, un contrat avec des conditions
"Notre objectif est de voir comment nous améliorons nos revenus et comment réduire nos dépenses, en équilibrant au maximum notre compte de résultats'', déclare Vicenç Aguilera.
Le circuit a enregistré des pertes au cours des trois derniers exercices. En 2017, avec des revenus de 35,341 millions d'euros, le circuit a connu un déficit de 7,573 millions d'euros. Les discussions autour du nouvel accord portent sur l'aspect financier mais également d'autres aspects.
"Nous parlons de conditions économiques, de conditions commerciales, de la durée du contrat ou encore de l’exclusivité territoriale'', déclare le directeur du circuit.
Une autre des demandes du Grand Prix d'Espagne concerne le Grand Prix de France. Les dirigeants du circuit espagnol demandent un déplacement du Grand Prix français "après l'été''. "Ce sont deux Grands Prix séparés de moins de deux mois à moins de 400 km'', soulignent-ils.
Un contrat qui doit être finalisé prochainement avec la F1
Les dirigeants du circuit espagnol espèrent conclure un accord dans les prochains mois, "au maximum en septembre''.
Un des points noirs à cet accord concerne la prochaine élection municipale de Barcelone. La ville accorde un crédit au Grand Prix espagnol. Cet accord, qui représente 1,5 millions d'euros, s'arrête cette année. "Je suis optimiste qu'avec la ville, nous irons plus loin car c'est important pour la ville. Nous devrons sûrement attendre les résultats'', explique Vicenç Aguilera.