Nico Hülkenberg se retrouve dans une position délicate aujourd'hui après la confirmation du duo des pilotes Haas F1 Team. Le pilote allemand n'acceptera pas tout et n'importe quoi pour rester en F1.
Après l'annonce en Belgique de la titularisation d'Esteban Ocon chez Renault en 2020, Nico Hülkenberg se devait de trouver une nouvelle écurie pour l'an prochain. Un temps évoqué chez Haas, l'écurie américaine a pris tout le monde par surprise en confirmant son duo de pilotes Grosjean / Magnussen.
Hülkenberg ne veut pas faire le nombre en F1
Si Nico Hülkenberg avouait qu'il avait son destin entre ses mains avant la pause estivale, aujourd'hui le discours est tout autre, il ne maîtrise pas son avenir au sein du paddock F1. Günther Steiner a simplement évoqué les problèmes rencontrés par leur monoplace cette année pour ne pas tenter le risque d'introduire encore une nouvelle inconnue dans l'équation, à savoir titulariser Hülkenberg à la place de Grosjean.
La monoplace de cette année est la seule responsable des contre-performances des pilotes, Steiner affirme que ces derniers n'ont rien à voir avec la baisse de régime de l'écurie. D'autant plus que Romain Grosjean a joué un rôle dans la compréhension des problèmes liés à la voiture.
"Les choses vont assez vite en F1 et à ce stade, nous en sommes là, tout a basculé pendant la pause estivale" confie Nico Hülkenberg. "Maintenant, il y a des décisions sur lesquelles je ne peux pas exercer mon influence. Il y a encore quelque espoirs et des options, nous allons voir."
Aujourd'hui, on peut penser que seule l'option Alfa Romeo serait viable pour le pilote allemand et on peut penser que ce dernier écarterait une offre de Williams. Même si le baquet de Grove devrait revenir au pilote canadien Nicholas Latifi.
Il est peu probable que Nico Hülkenberg se retrouve dans le giron Red Bull, seule l'écurie italienne pourrait être une issue pour lui, qui le ferait revenir au bercail. En effet, Nico Hülkenberg a déjà piloté pour Sauber (la structure actuelle d'Alfa Romeo) et connait très bien Frédéric Vasseur, l'ayant eu comme patron lorsqu'il fut titré en 2009 en GP2 Series chez ART Grand Prix. Est-ce que ses relations avec le dirigeant français seront suffisantes pour lui offrir un volant ?
"Nous avons déjà vu des écuries en difficulté par le passé et qui ont réussi à remonter dans la hiérarchie" déclare Hülkenberg. "Il est difficile de savoir qui sera compétitif à l'avenir. Mais ce qui est sûr, c'est que je ne veux pas rester en F1 pour être en F1. Je veux un contrat qui soit une réelle bonne opportunité, après 10 ans passés en F1, ce n'est pas mon style de tout accepter à n'importe quel prix."