Le Grand Prix de France Historique au Circuit Paul Ricard était l'occasion pour certains pilotes en exercice de perpétuer l'héritage de leur paternel. Ce fut le cas pour Nicolas Prost à bord d'une Renault F1.
Parmi les nombreux pilotes invités par Jean Alesi, président du Circuit Paul Ricard, et par HVM Racing (co-organisateur du Grand Prix de France Historique), nous avons eu les "fils de" ! C'était le cas pour Adrien Tambay et Victor Jabouille, qui étaient là pour honorer la mémoire de leur père, quant à Nicolas Prost, il a réalisé une première lors de cet évènement !
Nico Prost, une première dans la Renault
Être le fils d'un quadruple champion du monde de F1, forcément, ça oriente un peu son spectre quant à son avenir. Et évidemment, le sport automobile, Nicolas Prost y est tombé dedans très jeune. Aussi, le voir derrière un volant de différents bolides, monoplaces, GT ou prototypes, n'a rien de surprenant.
Pourtant, le voir au volant d'une F1 de son père aurait pu être assez naturel au gré des différentes manifestations où se produisent d'anciennes monoplaces de cette génération. Et bien, en réalité, c'est sur ce 7ème Grand Prix de France Historique que Nicolas Prost a piloté pour la première fois de sa carrière, une monoplace de son père. Il s'agit de la Renault RE40 de 1983 avec laquelle Alain Prost s'est imposé au Castellet, Spa-Francorchamps, Silverstone et l'Österreichring (ancien tracé du Red Bull Ring en Autriche).
Nicolas Prost
J'avais une réplique à pédales de cette voiture quand j'étais plus jeune, mais évidemment, elle faisait moins de bruit et allait beaucoup moins vite. Je n'avais jamais roulé dans une de ces voitures. Pour moi, ça représente beaucoup. Ça fait vraiment plaisir d'être là, et puis au Castellet, on est presque comme à la maison.
Je n'ai pas du tout grandi dans le milieu de la Formule 1, mes parents m'en ont tenu à l'écart au maximum. J'ai fait du foot, du ski, mon père ne m'amenait pas sur les circuits. J'ai bien sûr quelques souvenirs, mais comme tous les enfants. Papa, c'était papa, il faisait simplement des choses différentes des autres pères. Et puis, mon amour du pilotage est venu plus tard, quand j'ai fait mes études aux États-Unis.