Arrivé en F1 grâce au soutien de Mercedes, Pascal Wehrlein s'interroge sur l'avenir des jeunes pilotes du programme Mercedes.

Pascal Wehrlein est un pilote à part. Alors que les pilotes viennent des filières classiques, le pilote allemand est arrivé en F1 après trois saisons en DTM. Récemment, Mercedes annonçait son départ du DTM pour se concentrer sur la Formule E.

Pascal Wehrlein, étoile filante

"Le DTM n’était de toute façon pas la voie normale pour arriver en Formule 1. Normalement vous commencez par la Formule 4, puis la F3 ou le GP3 et la Formule 2. Ça c’est la voie normale'', déclare le pilote Sauber.

Pascal Wehrlein revient sur son parcours et les raisons qui l'ont poussé en 2014 à rejoindre à temps plein le DTM plutôt que la voie classique.

"Je peux juste vous parler de mon cas : il était impossible pour moi de piloter en GP2, je n’avais tout simplement pas le budget demandé. Il faut un million et demi d’euros pour un volant. Après la FIA F3, j’ai donc dû faire un choix. Mercedes m’a fait une offre pour rouler en DTM. Et j’étais payé pour ça. Je n’avais pas à dépenser à nouveau de l'argent pour une nouvelle année en FIA F3 ou quelque chose de similaire. Le GP2 n’étant pas possible, ma seule option était le DTM et j’ai vraiment eu de la chance de l’avoir. J’ai toujours su que si j’y faisais un bon travail, il y avait une chance d’accéder encore à la F1. J’ai gagné le championnat et maintenant je suis en F1. Mais ça, c’était seulement possible parce que c’était Mercedes'', explique-t-il.

Une politique à revoir

George Russell, pilote membre du junior team Mercedes, court en GP3. Il occupe actuellement la tête du championnat. Pour Pascal Wehrlein, Mercedes va devoir revoir sa politique concernant ses jeunes pilotes.

"Maintenant, sans le DTM, ils les feront rouler en F3, GP3 et FIA F2, c’est-à-dire pas dans des voies parallèles'', déclare-t-il.