Pour Jean Todt, la Formule E ne prendra pas la place de la Formule 1

Invité sur les antennes d'Europe 1 ce matin en marge du Grand Prix de France, le président de la FIA s'est exprimé sur le futur de la catégorie reine et de sa petite soeur, la Formule E.

Pour sa deuxième édition depuis 1990 sur le circuit du Paul Ricard, le Grand Prix de France suscite la curiosité et l'engouement. À tel point que le président de la FIA en personne s'est prêté au jeu de l'interview dans les locaux d'Europe 1, ce jeudi 20 juin. Interrogé par Nikos Aliagas, l'ex directeur de la Scuderia Ferrari se dit très fier du retour de la France sur le calendrier mondial : "Le circuit est magnifique, il est arrivé grâce à la vision d’un homme formidable qu’est Paul Ricard. Il fait partie du patrimoine français automobile."

"Ce sont deux catégories fondamentalement différentes"

Au cours des quelques minutes d'entretien, Jean Todt est revenu sur le début de la saison 2019 et l'hégémonie Mercedes :

"En Formule 1, il y a des cycles : aujourd'hui il y a le cycle Mercedes, auparavant c'était le cycle Ferrari, puis le cycle Red Bull." Pour le président de la FIA, le constat est sans appel : "Mercedes et Hamilton dominent car ils sont les meilleurs."

Jean Todt s'est également exprimé sur le rapport qu'entretiennent la Formule 1 et la Formule E. Selon lui, il n'y a aucune raison de voir la Formule E prendre les devants.

"Ce sont deux catégories fondamentalement différentes. La Formule 1 se retrouve sur les circuits les plus modernes du monde. De son côté, la Formule E se déroule en ville. Pourquoi ? Tout simplement car on souhaite attirer le plus de voitures électriques dans les villes, pour réduire la pollution." Il a néanmoins confirmé que le règlement technique évoluera peu à peu vers un régime plus propre : "Aujourd’hui, les voitures ont des moteurs hybrides, qui polluent et consomment beaucoup moins. Au fil des années on ira de plus en plus des technologies propres."