Le début de saison de Renault en F1 n'est pas celui espéré, après une quatrième place en 2018 et des essais hivernaux prometteurs.
12 points, voici le nombre de points de l'équipe Renault après quatre Grands Prix. Certes, l'équipe est devant Haas, son ennemi intime en 2018, mais compte 6 points de retard sur McLaren, son client, et 52 points sur Red Bull, son ancien client. Renault est en souffrance en ce début de saison.
"Il est juste de dire que ce n'est pas exactement le début de la saison que nous étions prêts à faire, mais nous avons travaillé pour. Mais il est également important de prendre un peu de distance sur les émotions et le drame constant que nous vivons en F1'', déclare Cyril Abiteboul, directeur de l'équipe.
Le MGU-K, talon d'Achille de Renault
Le MGU-K donne du travail aux équipes de Viry-Châtillon. Il a été la cause de l'abandon des deux monoplaces à Bahreïn. Ce mal est causé par une politique visant à repousser les limites du moteur, si on en croit Cyril Abiteboul.
"Vous travaillez contre le temps, et parfois aussi avec des ressources limitées, et chaque fois que nous le pouvions, nous avons clairement orienté nos processus internes vers la performance. Nous payons donc un peu pour cela, mais j’espère que ce mal sera pour un gain à long terme'', explique-t-il.
Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg, pilotes de l'équipe française, ont déjà utilisé leurs deux MGU-K autorisés par le règlement avant pénalité. Le deuxième n'est autre qu'un correctif sur l'élément initial. Mais toute autre modification engendrera des pénalités sur la grille. La stratégie va avoir une place importante chez Renault afin de perdre le moins de points possibles et revenir à son niveau de la saison passée.